Nouvelle journée de mobilisation pour les étudiants du campus de Schoelcher ce lundi matin (26 mars). Une cinquantaine d'entre eux bloque les accès de l'université. Ils protestent contre le retour des trois enseignants impliqués dans l'affaire Ceregmia.
Le son des tambours et des ti-bwa résonne à l'entrée du Campus de Schoelcher. Aucune voiture ne peut rentrer ou sortir de l'enceinte de l'université. Des étudiants et des professeurs du collectif de l'UA bloquent une nouvelle fois les accès.
La semaine dernière déjà (jeudi 22 mars), ils avaient mis en place un barrage filtrant à l'entrée de l'université."Depuis jeudi dernier, nous manifestons, nous essayons de nous faire entendre. Le président de l'UA n'est toujours pas arrivé sur le terrain, il ne se sent guère concerné par notre situation", affirme Marie-Claire Giboyeau, étudiante en langue.
Ils protestent contre le retour des trois enseignants soupçonnés de détournements de fonds dans l'affaire Ceregmia. Selon eux, il "règne au sein de l'UA, une ambiance tendue, absurde et aberrante, en ce moment" et que "des tensions se sont installées suite au retour des trois enseignants".
Dans un courrier adressé à la communauté universitaire jeudi dernier (22 mars), Eustase Janky, le président de l'Université des Antilles, a déploré ces blocages. "Des contrôles continus ont été annulés ce matin, d'autres épreuves à venir se retrouvent menacées alors que, je le rappelle, le calendrier de notre université est contraint et que l'avenir de plusieurs promotions d'étudiants voudrait être mis en péril".
Les étudiants et membres du collectif poursuivent leur mobilisation et le blocage du campus de Schoelcher ce lundi 26 mars, jusqu'a ce qu'ils obtiennent une réunion avec Eustaze Janky. Le président de l'Université des Antilles est attendu au campus de Schoelcher mardi matin (27 mars).
Déterminés à se faire entendre !
La semaine dernière déjà (jeudi 22 mars), ils avaient mis en place un barrage filtrant à l'entrée de l'université."Depuis jeudi dernier, nous manifestons, nous essayons de nous faire entendre. Le président de l'UA n'est toujours pas arrivé sur le terrain, il ne se sent guère concerné par notre situation", affirme Marie-Claire Giboyeau, étudiante en langue.
Ils protestent contre le retour des trois enseignants soupçonnés de détournements de fonds dans l'affaire Ceregmia. Selon eux, il "règne au sein de l'UA, une ambiance tendue, absurde et aberrante, en ce moment" et que "des tensions se sont installées suite au retour des trois enseignants".
Certains sont prêts à sacrifier leurs révisions et leurs examens
Dans un courrier adressé à la communauté universitaire jeudi dernier (22 mars), Eustase Janky, le président de l'Université des Antilles, a déploré ces blocages. "Des contrôles continus ont été annulés ce matin, d'autres épreuves à venir se retrouvent menacées alors que, je le rappelle, le calendrier de notre université est contraint et que l'avenir de plusieurs promotions d'étudiants voudrait être mis en péril".
Les étudiants et membres du collectif poursuivent leur mobilisation et le blocage du campus de Schoelcher ce lundi 26 mars, jusqu'a ce qu'ils obtiennent une réunion avec Eustaze Janky. Le président de l'Université des Antilles est attendu au campus de Schoelcher mardi matin (27 mars).