En proie à d'importantes difficultés financières, la Compagnie Foyalaise de Transports Urbains a vu le dernier conflit de deux semaines, (du 10 au 25 novembre 2018), plomber encore un peu plus ses comptes.
•
Rien qu’en cumulant les 15 derniers jours de mobilisation (du 10 au 25 novembre) et ceux du mois d’avril, où les bus n’avaient pas presque pas roulé, les pertes se chiffrent à plus de 900 000 euros (20 000 euros par jour).
Entre les tickets non vendus, les remboursements aux 4 000 abonnés du réseau, la fraude et les pénalités appliquées par Martinique Transport pour kilomètres non effectués, la facture est très salée.
Reste que les difficultés financières de la CFTU-Mozaïk ne datent pas d’aujourd’hui. Les nombreux conflits qui se sont succédé ces dernières années ont creusé le déficit qui se chiffre en millions d'euros.
Ainsi, pour rééquilibrer ses comptes, le transporteur a appelé ses partenaires à la rescousse. La CACEM et la mairie de Fort-de-France augmenteront prochainement leur participation au capital. Un soutien au montant encore inconnu, mais ô combien apprécié. Alain Alfred le PDG de la CFTU est resté évasif sur le sujet.
Une aide d'autant plus appréciable que la contribution du délégant, Martinique Transport, d'un montant de plus de 32 millions d'euros annuels (2 700 000 euros par mois) sert essentiellement à couvrir l’exploitation, c’est-à-dire les salaires et le matériel.
Le coup de pouce à venir devrait permettre à l’entreprise d’investir dans l’achat de bus et d’un système d’exploitation tout neuf. Des projets mis entre parenthèses dans l'attente de la recapitalisation annoncée.
Mozaïk n’a plus que cinq ans pour faire ses preuves. Son contrat avec Martinique Transport court jusqu’en 2023.
Une entreprise en difficulté
Entre les tickets non vendus, les remboursements aux 4 000 abonnés du réseau, la fraude et les pénalités appliquées par Martinique Transport pour kilomètres non effectués, la facture est très salée.
Reste que les difficultés financières de la CFTU-Mozaïk ne datent pas d’aujourd’hui. Les nombreux conflits qui se sont succédé ces dernières années ont creusé le déficit qui se chiffre en millions d'euros.
Ainsi, pour rééquilibrer ses comptes, le transporteur a appelé ses partenaires à la rescousse. La CACEM et la mairie de Fort-de-France augmenteront prochainement leur participation au capital. Un soutien au montant encore inconnu, mais ô combien apprécié. Alain Alfred le PDG de la CFTU est resté évasif sur le sujet.
Une aide d'autant plus appréciable que la contribution du délégant, Martinique Transport, d'un montant de plus de 32 millions d'euros annuels (2 700 000 euros par mois) sert essentiellement à couvrir l’exploitation, c’est-à-dire les salaires et le matériel.
Le coup de pouce à venir devrait permettre à l’entreprise d’investir dans l’achat de bus et d’un système d’exploitation tout neuf. Des projets mis entre parenthèses dans l'attente de la recapitalisation annoncée.
Mozaïk n’a plus que cinq ans pour faire ses preuves. Son contrat avec Martinique Transport court jusqu’en 2023.