La titularisation de plusieurs contractuels en poste depuis 2015, est le point le plus délicat de ce conflit entamé le 15 juillet 2021. Ces embauches étaient déjà prévues à la suite d’un précédent mouvement en février 2020.
"C’est pour lutter contre une injustice" à l’encontre de 40 agents, que nous sommes en grève se justifie le syndicat.
8 mois plus tard, suite à une nouvelle grève de 3 semaines, un protocole de suspension de conflit est signé par les parties le 27 octobre 2020, actant dans son point 2, les moyens humains.
"Favoritisme"
Mais d’après le syndicat, ce protocole ne serait toujours pris en compte par le SMTVD, d’où la nouvelle mobilisation. L’USAM parle cette fois de "favoritisme", au détriment des agents les plus anciens, depuis que l’organisation a appris de la bouche du président de la société (Sainte-Rose Cakin), qu’il "a procédé au 1er juin 2021, à 7 stagiairisations dont 6 agents contractuel de 2021".
Le responsable de la structure aurait proposé de se pencher sur le cas des employés les plus anciens en novembre prochain, "faute de financement" sur l’exercice budgétaire en cours a t-il précisé. Mécontents de cette décision "en catimini, en l’absence de tout dialogue social" regrettent les élus du personnel.
Du coup, ces derniers "n’en démordront pas" mettent-t-ils en garde, quant au "respect du protocole du 27 octobre 2020".
Et la collecte des déchets ?
Les négociations doivent reprendre au siège du Robert ce lundi 26 juillet 2021, entre la direction du SMTVD et les représentants de l’USAM. Si ce bras de fer devait perdurer, les municipalités redoutent la saturation des poubelles sur la voie publique, ce qui est déjà le cas par endroit.
Depuis le début de la grève, c’est l’unité de traitement de Dillon à Fort-de-France qui absorbe les déchets ménagers de l’ensemble du territoire, à la faveur de son statut de Délégation de Service Public. Mais l'outil est déjà en suractivité.