Les usagers des bus et des navettes maritimes risquent de souffrir encore la semaine prochaine car le conflit à la Sotravom est dans l'impasse. La CSTM annonce un durcissement de sa grève générale dès la semaine prochaine.
Les bus du réseau Mozaïk ne devraient pas reprendre du service dans les jours qui viennent, car la situation risque de se tendre un peu plus entre la CSTM et le patron du sous-traitant Sotravom.
Ce dernier aurait récusé l’un des deux médiateurs représentant le patronat, pour justifier une fois de plus son absence à la table des négociations. Une décision qui révulse Bertrand Cambusy, le secrétaire général de la centrale.
"Voilà un patron qui refuse le secrétaire général de la CSTM que les travailleurs ont élu démocratiquement, aujourd’hui il ne veut plus du médiateur du patronat à qui il reproche d’avoir dit la vérité".
Bertrand Cambusy a donc rencontré longuement le préfet de région (samedi 23 mars 2019). "Nous avons expliqué au préfet que les chauffeurs ont une responsabilité dans le domaine du transport public de personnes. Si un accident survient, ce sont ces chauffeurs qui vont en subir les conséquences.
Nous lui avons dit aussi que s'il n’y pas de décision prise, à partir de la semaine prochaine nous allons prendre notre part de responsabilité", affirme le secrétaire général de la CSTM.
Le conflit risque donc de se durcir la semaine prochaine, avec l’entrée en scène d’autres secteurs d’activité en guise de soutien. Quant aux vedettes maritimes, elles devraient encore rester à quai dans le cadre de ce conflit !
Ce dernier aurait récusé l’un des deux médiateurs représentant le patronat, pour justifier une fois de plus son absence à la table des négociations. Une décision qui révulse Bertrand Cambusy, le secrétaire général de la centrale.
"Voilà un patron qui refuse le secrétaire général de la CSTM que les travailleurs ont élu démocratiquement, aujourd’hui il ne veut plus du médiateur du patronat à qui il reproche d’avoir dit la vérité".
Bertrand Cambusy
Nous lui avons dit aussi que s'il n’y pas de décision prise, à partir de la semaine prochaine nous allons prendre notre part de responsabilité", affirme le secrétaire général de la CSTM.
Le conflit risque donc de se durcir la semaine prochaine, avec l’entrée en scène d’autres secteurs d’activité en guise de soutien. Quant aux vedettes maritimes, elles devraient encore rester à quai dans le cadre de ce conflit !