Le conseil d’État annule les sanctions prises en 2016, à l’encontre des principaux acteurs d'une présumée affaire de malversations au Ceregmia, le laboratoire de recherche de l’Université des Antilles.
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Cette décision du Conseil d’État constitue un rebondissement dans le le dossier du Ceregmia (Centre d'Étude et de Recherche en Économie, Gestion, Modélisation et Informatique Appliquée) de l'université des Antilles.
La haute instance administrative a précisé, lors de la lecture de sa décision en date du mercredi 8 novembre 2017, "qu'il s’appuie sur le fait que la commission de jugement du Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) n’a ni respecté le droit, ni vérifié les faits. Le Conseil d’État a donc décidé de casser sa décision du 8 juin 2016 révoquant Fred Celimène de l’enseignement supérieur et suspendant sans rémunération Kinvi Logossah et Eric Carpin respectivement pour 5 ans et 2 ans", explique la défense des universitaires.
Dans les mémoires déposés devant le Conseil d’État par Fred Célimène et ses deux collègues, leurs avocats avaient montré, "dans les délais et preuves à l’appui, que dans le seul but de condamner leurs clients, la commission de jugement du CNESER avait choisi de ranger au placard le droit et de ne pas instruire, s’appuyant dès lors sur des faits dénaturés voire falsifiés ou romancé par la partie accusatrice", selon les termes de la défense.
Le conseil d’État a donc rétabli les trois universitaires dans la plénitude de leurs droits et de leurs fonctions après les sanctions prises le 8 juin 2016.
L'affaire Ceregmia défraie la chronique depuis le début des années 2010 et la publication d'un rapport de la cour des compte sur l’opacité des comptes dans la gestion des fonds du laboratoire de recherche de l’Université. Enquêtes, mises en examen, feuilleton à rebondissement et des millions d'euros détournés...à rembourser.
Interrogé sur radio Martinique 1ère, mardi dernier (7 novembre 2017), Eustase Janky le Président de l’Université des Antilles, a déclaré que l’ensemble des procédures contre Fred Celimène, Kinvi Logossah et Eric Carpin, ont déjà coûté à l’Université 800 000 euros et qu’il a décidé d’arrêter les frais en n'engageant pas une nouvelle fois l’Université dans des nouvelles procédures qui apparaissent désormais fortement aléatoires...
La haute instance administrative a précisé, lors de la lecture de sa décision en date du mercredi 8 novembre 2017, "qu'il s’appuie sur le fait que la commission de jugement du Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) n’a ni respecté le droit, ni vérifié les faits. Le Conseil d’État a donc décidé de casser sa décision du 8 juin 2016 révoquant Fred Celimène de l’enseignement supérieur et suspendant sans rémunération Kinvi Logossah et Eric Carpin respectivement pour 5 ans et 2 ans", explique la défense des universitaires.
Une décision attendue
Dans les mémoires déposés devant le Conseil d’État par Fred Célimène et ses deux collègues, leurs avocats avaient montré, "dans les délais et preuves à l’appui, que dans le seul but de condamner leurs clients, la commission de jugement du CNESER avait choisi de ranger au placard le droit et de ne pas instruire, s’appuyant dès lors sur des faits dénaturés voire falsifiés ou romancé par la partie accusatrice", selon les termes de la défense.
Le conseil d’État a donc rétabli les trois universitaires dans la plénitude de leurs droits et de leurs fonctions après les sanctions prises le 8 juin 2016.
L'affaire Ceregmia défraie la chronique depuis le début des années 2010 et la publication d'un rapport de la cour des compte sur l’opacité des comptes dans la gestion des fonds du laboratoire de recherche de l’Université. Enquêtes, mises en examen, feuilleton à rebondissement et des millions d'euros détournés...à rembourser.
Le président de l'Université arrête les frais
Interrogé sur radio Martinique 1ère, mardi dernier (7 novembre 2017), Eustase Janky le Président de l’Université des Antilles, a déclaré que l’ensemble des procédures contre Fred Celimène, Kinvi Logossah et Eric Carpin, ont déjà coûté à l’Université 800 000 euros et qu’il a décidé d’arrêter les frais en n'engageant pas une nouvelle fois l’Université dans des nouvelles procédures qui apparaissent désormais fortement aléatoires...