Ce résultat négatif est un gage de sécurité : il est obligatoire et sera demandé à l’embarquement.
Laboratoires saturés
En cette période estivale, les demandes de tests explosent, d’où les longues files d’attente observées devant les laboratoires et les résultats retardés. Certaines compagnies aériennes ont même passé des conventions avec des établissements, afin que leurs clients puissent récupérer au plus vite leur diagnostic.
Le passager doit également fournir une attestation sur l’honneur, affirmant qu’il ne présente pas de symptômes et qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de coronavirus 15 jours avant son départ.
Plus de quarantaine pour les arrivants de l'hexagone
Les passagers à destination des Antilles et des autres territoires ultramarins ne sont plus soumis à une mesure obligatoire de quarantaine à leur arrivée. Toutefois, les autorités publiques recommandent aux personnes concernées des consignes strictes.
Respecter scrupuleusement les gestes barrières, éviter les rassemblements publics et les lieux publics très fréquentés, porter un masque pendant cette période et se faire dépister sept jours après leur arrivée.
Quant aux voyageurs en provenance ou à destination des zones de circulation active du virus comme la Guyane, ils doivent justifier d’un "motif impérieux de déplacement".
Prise de température et gestes barrières à destination de l’hexagone
Il n’est plus nécessaire de justifier d’un motif impérieux pour voyager à destination de la France continentale. En revanche, certaines conditions sanitaires restent maintenues, comme le contrôle de la température avant d’embarquer ou le port du masque dans l’aérogare et à bord de l’avion.
Les voyageurs doivent aussi remplir une déclaration sur l’honneur, attestant ne pas être atteint de la Covid-19.
La vigilance de tous est plus que jamais nécessaire pour éviter un rebond épidémique.
Par ailleurs, des incertitudes demeurent sur la transmission du virus dans l’air, qui a fait l’objet le 6 juillet 2020 d’une lettre à l’OMS signée par 239 scientifiques issus de 32 pays, qui ont notamment fait part de leurs observations sur la fréquence des contaminations et des clusters en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d’air, et même en l’absence de projection directe.