Face à la menace de coronavirus, les agents de la police nationale en Martinique estiment que les conditions d’hygiène et de sécurité ne sont pas réunies afin d’assurer leurs missions. Ils demandent du gel, des gants et des masques, sinon ils pourraient faire jouer leur droit de retrait .
Les agents de la police nationale sont inquiets eux aussi, au vu de l’actualité liée au coronavirus. Quotidiennement, ils sont amenés à côtoyer la population sur la voie publique, (dans des manifestations populaires, au palais de justice, en prison, à l’hôpital, à l'aéroport…) et parfois dans des situations tendues, nécessitant d’aller au contact dans certains cas.
L’épisode du 29 février 2020 près de l’aérogare Aimé Césaire au Lamentin, est une des illustrations récentes qui alimentent leur embarras. C’est dans ce contexte que ces fonctionnaires menacent de faire jouer leur droit de retrait dès ce week-end. Depuis quelques jours, les syndicats auraient alerté leur hiérarchie, mais à ce jour d’après nos informations, les conditions d’hygiène et de sécurité ne seraient toujours pas réunies.
L’épisode du 29 février 2020 près de l’aérogare Aimé Césaire au Lamentin, est une des illustrations récentes qui alimentent leur embarras. C’est dans ce contexte que ces fonctionnaires menacent de faire jouer leur droit de retrait dès ce week-end. Depuis quelques jours, les syndicats auraient alerté leur hiérarchie, mais à ce jour d’après nos informations, les conditions d’hygiène et de sécurité ne seraient toujours pas réunies.
A Paris (comme en Martinique), le syndicat majoritaire Alliance Police a fait parvenir à la direction des tracts d’avertissement, lesquels ont été postés sur les réseaux sociaux, via tweeter.Il y a eu un manque d’anticipation ! (source syndicale)
Procédure de droit de retrait à la police nationale
Ces policiers de la nationale espèrent obtenir rapidement satisfaction, quant à la fourniture de ces éléments de protection, une doléance de plus laquelle s’ajoute à leurs revendications persistantes de moyens humains et matériels supplémentaires.Un policier estime qu’il est en danger grave et imminent, lorsqu’il n’a pas les moyens de protection nécessaires pour accomplir sa mission. Le policier se retire de cette mission et avise la CIC ainsi que sa hiérarchie directe. Si aucun matériel n’est mis à disposition, avis à son délégué, puis à un membre du CHSCT local (…). Ensuite, rédaction d’une mention de service par le policier. Le membre du CHSCT local avise alors soit le secrétaire, ou un 2e membre afin de saisir le président du CHSCT, un préfet en général. (source syndicale)