Dans la lutte contre le coronavirus, L'OMS recommande l'intensification des dépistages. En Martinique, des voix s'élèvent pour demander un dépistage massif en urgence. En Outre-mer l'ARS de la Réunion élargit le dispositif de dépistage et va au delà des recommandations gouvernementales.
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Le message de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) à tous les pays sur le coronavirus est clair : "Testez, testez testez. Il s’agit d’une maladie grave !". Pour l'OMS il s'agit d'intensifier les tests de dépistage comme meilleur moyen de ralentir la progression de cette pandémie.
L’agence onusienne avertit que la pandémie de Covid-19 ne sera pas stoppée si l’on n’arrive pas à savoir qui est infecté par le virus.
En Martinique, le député Serge Letchimy prône notamment le drive-test et demande aux autorités de mettre un coup d'accélérateur à la prévention. Pour l'instant, auune mesure n'est prise en ce sens.
(Re)voir le reportage de Stéphane Petit-Frère de Martinique la 1ère
L'Agence régionale de santé de l'île de la Réunion fait fi des recommandations gouvernementales. Elle veut enrayer l'épidémie et vite. Il y a urgence.
Et face à l’augmentation du nombre de cas confirmés de coronavirus (145 patients le 26 mars 2020 à la Réunion), les autorités élargissent le dispositif de dépistage des cas "suspects". Certains personnels soignants peuvent notamment y prétendre. Au Port, un drive-test a été mis en place pour les personnels soignants.
Quatre laboratoires sont maintenant impliqués dans les opérations de dépistage, indique l'Agence Régionale de Santé de l'île de la Réunion, désormais lancée dans une stratégie de diagnostic précoce et de dépistage ciblé.
Plus de 600 tests pourraient alors être réalisés par jour, soit 400 tests de plus par jour que jusque-là.
L'objectif : amplifier l'identification des cas de coronavirus. Pour l'heure, sels les cas hospitalisés sont comptabilisés, il s'agit donc de repérer les nouveaux cas plus rapidement et d'avoir ainsi une meilleure connaissance de la situation épidémique de l'île.
Après l’annonce de l’ouverture des dépistages aux laboratoires privés, sur ordonnance d’un médecin généraliste, un 1er drive-test a été mis en place au Port. Il s’agit d’éviter les files d’attente dans les laboratoires et donc de limiter les risques de contamination.
La personne vient se faire dépiter en voiture et ne descend pas de son véhicule. Il suffit de baisser la fenêtre.
Voyez ce reportage de nos confrères Jean-Claude Toihir et Daniel Fontaine de Réunion la 1ère.
En l'occurrence, il s'agit d'étendre les tests avec une "détection précoce" de tous les soignants symptomatiques, a indiqué la directrice générale de l'Agence régionale de santé de l'île de la Réunion, Martine Ladoucette, pendant son point presse quotidien.
S'agissant des professionnels de santé de retour de métropole, ils seront désormais systématiquement dépistés le cinquième jour suivant leur arrivée sur l'île.
Pour les autorités sanitaires, l'objectif de cette extension tient à l'insularité de La Réunion mais aussi au stade de développement sur place du coronavirus, "moins avancé" qu'en métropole quand bien même les règles de confinement y soient également de mise.
Pour mener à bien cette nouvelle stratégie, une augmentation "conséquente" des possibilités de dépistage se profile.
Jusqu'à présent, seul le CHU de La Réunion était centre préleveur et effectuait les analyses biologiques, soit une capacité à 200 examens par jour amenée à doubler sous peu avec l'arrivée annoncée d'un nouvel automate.
L'appel à candidatures lancé par l'ARS a permis de sélectionner deux laboratoires privés, permettant d'accroître cette capacité d'environ 400 examens par jour. D'ores et déjà, un premier drive-test est opérationnel depuis le 23 mars au Port, à l'ouest de l'île, sur le parking du laboratoire Cerballiance à quelques pas de la Clinique Jeanne-d'Arc-Les Orchidées du groupe Clinifutur.
Un stand équipé pour réaliser les prélèvements nasaux y attend les voitures : le conducteur n'a pas à en sortir, il est directement dépisté par des personnes du laboratoire. Deux autres drive-test similaires doivent suivre dans les tout prochains jours à Saint-Denis et Saint-Pierre.
L’agence onusienne avertit que la pandémie de Covid-19 ne sera pas stoppée si l’on n’arrive pas à savoir qui est infecté par le virus.
En Martinique, le député Serge Letchimy prône notamment le drive-test et demande aux autorités de mettre un coup d'accélérateur à la prévention. Pour l'instant, auune mesure n'est prise en ce sens.
(Re)voir le reportage de Stéphane Petit-Frère de Martinique la 1ère
Et face à l’augmentation du nombre de cas confirmés de coronavirus (145 patients le 26 mars 2020 à la Réunion), les autorités élargissent le dispositif de dépistage des cas "suspects". Certains personnels soignants peuvent notamment y prétendre. Au Port, un drive-test a été mis en place pour les personnels soignants.
Quatre laboratoires sont maintenant impliqués dans les opérations de dépistage, indique l'Agence Régionale de Santé de l'île de la Réunion, désormais lancée dans une stratégie de diagnostic précoce et de dépistage ciblé.
Plus de 600 tests pourraient alors être réalisés par jour, soit 400 tests de plus par jour que jusque-là.
L'objectif : amplifier l'identification des cas de coronavirus. Pour l'heure, sels les cas hospitalisés sont comptabilisés, il s'agit donc de repérer les nouveaux cas plus rapidement et d'avoir ainsi une meilleure connaissance de la situation épidémique de l'île.
Drive-test au Port de la Réunion
Après l’annonce de l’ouverture des dépistages aux laboratoires privés, sur ordonnance d’un médecin généraliste, un 1er drive-test a été mis en place au Port. Il s’agit d’éviter les files d’attente dans les laboratoires et donc de limiter les risques de contamination.
La personne vient se faire dépiter en voiture et ne descend pas de son véhicule. Il suffit de baisser la fenêtre.
Voyez ce reportage de nos confrères Jean-Claude Toihir et Daniel Fontaine de Réunion la 1ère.
L'ARS de l'île de la Réunion va plus loin que les recommandations gouvernementales
À La Réunion, l'ARS a décidé le 24 mars 2020 de mettre en place "une nouvelle stratégie de dépistage" du Covid-19.En l'occurrence, il s'agit d'étendre les tests avec une "détection précoce" de tous les soignants symptomatiques, a indiqué la directrice générale de l'Agence régionale de santé de l'île de la Réunion, Martine Ladoucette, pendant son point presse quotidien.
S'agissant des professionnels de santé de retour de métropole, ils seront désormais systématiquement dépistés le cinquième jour suivant leur arrivée sur l'île.
Pour les autorités sanitaires, l'objectif de cette extension tient à l'insularité de La Réunion mais aussi au stade de développement sur place du coronavirus, "moins avancé" qu'en métropole quand bien même les règles de confinement y soient également de mise.
Pour mener à bien cette nouvelle stratégie, une augmentation "conséquente" des possibilités de dépistage se profile.
Jusqu'à présent, seul le CHU de La Réunion était centre préleveur et effectuait les analyses biologiques, soit une capacité à 200 examens par jour amenée à doubler sous peu avec l'arrivée annoncée d'un nouvel automate.
L'appel à candidatures lancé par l'ARS a permis de sélectionner deux laboratoires privés, permettant d'accroître cette capacité d'environ 400 examens par jour. D'ores et déjà, un premier drive-test est opérationnel depuis le 23 mars au Port, à l'ouest de l'île, sur le parking du laboratoire Cerballiance à quelques pas de la Clinique Jeanne-d'Arc-Les Orchidées du groupe Clinifutur.
Un stand équipé pour réaliser les prélèvements nasaux y attend les voitures : le conducteur n'a pas à en sortir, il est directement dépisté par des personnes du laboratoire. Deux autres drive-test similaires doivent suivre dans les tout prochains jours à Saint-Denis et Saint-Pierre.