J moins 6 avant le début de la 25e et dernière phase finale de la Coupe des Nations de la CaraÏbe de football. Une compétition qui n’a couronné que 12 vainqueurs mais qui n’aura pas traversé le temps sans soubresauts. Retour sur les principaux épisodes de ces 40 ans d’histoire.
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C’est en 1978 que l’Union Caribéenne de Football et la Concacaf lancent la Coupe Caribéenne des Nations qui désigne son champion et les qualifiés pour la Gold Cup. Pendant 11 ans, l’épreuve change d’appellation pour devenir tour à tour Championnat Caribéen, Championnat de l’UFC, puis Coupe des Nations de l’UFC.
Jusqu’en 1990, l’événement se déroule sans accrocs, mais à Trinidad, le tournoi est arrêté le jour de la finale entre les Soccas Warriors et la Martinique. En cause la tentative de coup d’état du groupe Jamaat Al Muslimeen (article en anglais) dirigée par l’Imam YAsin Abu Bakar. Le 27 juillet, un commando s’empare du Parlement et prend en otage le premier ministre Arthur Napoleon Robinson pendant qu’un autre groupe se rend maître de la télévision publique. Au bout de 6 jours de tensions, de violence et de négociations le chef des insurgés se rend, mais cet épisode tumultueux laissera une page blanche dans le palmarès de la compétition qui reprendra l’année suivante avec l’appui de sponsors comme Shell puis Umbro.
Mais en 2001, l’argent vient à manquer et la compétition tombe en sommeil. On craint alors un arrêt définitif mais l’opérateur de téléphonie mobile Digicel relance la compétition 3 ans plus tard en s’engageant prudemment sur deux éditions biennales. L’aventure va finalement se poursuivre sous le label Digicel toujours à un rythme biennal jusqu’en 2014.
3 ans plus tard la Martinique reçoit la toute dernière phase finale de l’histoire du football Caribéen. En effet l’Union Caribéenne de Football a changé son fusil d’épaule. Désormais elle propose une formule championnat sur 18 mois avec des matches calqués sur les périodes Fifa réservés aux rencontres internationales.
Jusqu’en 1990, l’événement se déroule sans accrocs, mais à Trinidad, le tournoi est arrêté le jour de la finale entre les Soccas Warriors et la Martinique. En cause la tentative de coup d’état du groupe Jamaat Al Muslimeen (article en anglais) dirigée par l’Imam YAsin Abu Bakar. Le 27 juillet, un commando s’empare du Parlement et prend en otage le premier ministre Arthur Napoleon Robinson pendant qu’un autre groupe se rend maître de la télévision publique. Au bout de 6 jours de tensions, de violence et de négociations le chef des insurgés se rend, mais cet épisode tumultueux laissera une page blanche dans le palmarès de la compétition qui reprendra l’année suivante avec l’appui de sponsors comme Shell puis Umbro.
Mais en 2001, l’argent vient à manquer et la compétition tombe en sommeil. On craint alors un arrêt définitif mais l’opérateur de téléphonie mobile Digicel relance la compétition 3 ans plus tard en s’engageant prudemment sur deux éditions biennales. L’aventure va finalement se poursuivre sous le label Digicel toujours à un rythme biennal jusqu’en 2014.
3 ans plus tard la Martinique reçoit la toute dernière phase finale de l’histoire du football Caribéen. En effet l’Union Caribéenne de Football a changé son fusil d’épaule. Désormais elle propose une formule championnat sur 18 mois avec des matches calqués sur les périodes Fifa réservés aux rencontres internationales.