La CSTM attend la décision de la justice avant de déclencher sa grève générale

Bertrand Cambusy lors de la conférence de presse de la CSTM.
La grève générale annoncée par la CSTM n'était pas d'actualité ce lundi matin (18 mars). Mais le préavis déposé par le syndicat court toujours. Il est conditionné à une décision de justice.
Le port de Fort-de-France, la SARA, le TCSP. Tout fonctionne ce lundi matin (18 mars 2019), mis à part les perturbations du réseau Mozaïk touché par des conflits internes à la CFTU.

La grève générale que veut lancer la CSTM ne commence pas aujourd'hui. Le syndicat attend la décision de la justice dans le conflit avec la Sotravom et la CFTU, débuté le 27 novembre. La centrale demande l'organisation d'une médiation. En cas de réponse négative du juge des référés du Tribunal de Grande Instance, la CSTM devrait passer à l'acte en déclenchant la grève générale. La décision de justice est attendue mercredi (20 mars 2019).

La semaine dernière, le secrétaire général de la CSTM Bertrand Cambusy prévenait. "La population doit se préparer au pire". Mais pour l'instant, la centrale n'indique pas quelle forme la mobilisation pourrait prendre. On s'interroge également sur l'ampleur de cette grève générale.

D'autres syndicats ont affiché leur soutien. "Pas plus la CSTM ou Cambusy, que tous les autres salariés des transports en commun ne sont responsables de la situation déplorable qui existe dans ce secteur sur tout le territoire de la Martinique", écrit Gabriel Jean-Marie, son secrétaire général. "FO (Territoriaux de Schoelcher) apporte son soutien à la CSTM, qui se bat pour défendre les Droits du Peuple et des citoyens martiniquais", affirme de son côté la section de Force Ouvrière. Mais quel pourrait être l'impact sur le terrain ?