La restriction du cumul des mandats politiques sera considérablement renforcée en 2017 à l’occasion des élections législatives, en juin, et sénatoriales, en septembre. Trois parlementaires de Martinique sont concernés par cette loi votée en février 2014.
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À l’occasion des prochaines élections législatives, en juin 2017, il sera interdit à un élu parlementaire de diriger en même temps une collectivité locale. Chez nous, trois personnalités sont dans ce cas : Alfred Marie-Jeanne, président de l’exécutif de la Collectivité territoriale et député ; Bruno Nestor Azérot, maire de Sainte-Marie et député ; Maurice Antiste, maire du François et sénateur.
S’ils briguent un nouveau mandat de parlementaire et qu’ils sont réélus, ils seront tenus de démissionner de leur mandat local. En clair, Alfred Marie-Jeanne devra abandonner la CTM. Bruno Nestor Azérot et Maurice Antiste pourront, s’ils le souhaitent demeurer conseillers municipaux. En revanche, si nos parlementaires sont battus après avoir été candidats à leur réélection, ils resteront titulaires de leurs mandats locaux.
Une autre option s’offre à eux : renoncer au Parlement, purement simplement. Elu en 1997, Alfred Marie-Jeanne en est à son quatrième mandat de député. Bruno Nestor Azérot, son homologue, a été élu en 2012 et effectue donc son premier mandat. Idem pour le sénateur Maurice Antiste, élu en 2011.
Un vrai dilemne pour nos trois élus au Parlement. Dans tous les cas de figure, ils jouent gros, surtout que leur succession est loin d’être assurée. En plus, s’ils y vont et sont battus, ils seront fragilisés au sein de la collectivité qu’ils dirigent. Alors, y aller ou pas : un joli casse-tête pour nos parlementaires. Qui a dit que la vie d’un politique est un long fleuve tranquille ?
S’ils briguent un nouveau mandat de parlementaire et qu’ils sont réélus, ils seront tenus de démissionner de leur mandat local. En clair, Alfred Marie-Jeanne devra abandonner la CTM. Bruno Nestor Azérot et Maurice Antiste pourront, s’ils le souhaitent demeurer conseillers municipaux. En revanche, si nos parlementaires sont battus après avoir été candidats à leur réélection, ils resteront titulaires de leurs mandats locaux.
Une autre option s’offre à eux : renoncer au Parlement, purement simplement. Elu en 1997, Alfred Marie-Jeanne en est à son quatrième mandat de député. Bruno Nestor Azérot, son homologue, a été élu en 2012 et effectue donc son premier mandat. Idem pour le sénateur Maurice Antiste, élu en 2011.
Un vrai dilemne pour nos trois élus au Parlement. Dans tous les cas de figure, ils jouent gros, surtout que leur succession est loin d’être assurée. En plus, s’ils y vont et sont battus, ils seront fragilisés au sein de la collectivité qu’ils dirigent. Alors, y aller ou pas : un joli casse-tête pour nos parlementaires. Qui a dit que la vie d’un politique est un long fleuve tranquille ?