La Collectivité Territoriale de Martinique a tenu à faire le point sur le projet d'avancée du cyclotron. Il devrait être livré pour la rentrée 2021 et coûtera un peu plus de 20 millions d'euros.
Alfred Marie-Jeanne, le président du Conseil Exécutif de la CTM a réuni tous les acteurs concernés par le projet du cyclotron. Il s'agissait de faire un état des lieux sur un outil qui avait été annoncé quasi simultanément par l'ancien président de la République François Hollande, en mai 2015, tant en Martinique qu'en Guadeloupe.
Première information : le CHU de Martinique a fait l'acquisition du cyclotron en juillet dernier pour la somme de 2,6 millions d'euros. L'outil n'est pas encore dans notre île. Il le sera quand le bâtiment prévu pour l'accueillir sera construit.
Le cyclotron choisi sera d'une puissance conséquente pour répondre aux évolutions du secteur, dans les années à venir. Il devrait aussi fabriquer des isotopes capables de supporter entre 3 et 4 heures de vol, hors de la Martinique. L'ouverture sur le marché caribéen demeure un axe majeur afin de rentabiliser les coûts.
La direction du CHU ainsi que l'Agence Régionale de Santé, ont tenu aussi à aborder la question sécuritaire. "Tout sera fait dans les règles et tout sera vérifié en terme de conformité sanitaire", assurent ses représentants. "Quant à la population, elle doit intégrer qu'il s'agit de doses très faibles de radiations nucléaires et que les produits se volatilisent très vite. Donc rien à craindre", selon l'ARS.
Le président du Conseil Exécutif a souligné l'implication de la CTM dans ce projet. Un versement de 12 millions d'euros a été déposé sur les 21 millions que devrait coûter l'ensemble du projet. Alfred Marie-Jeanne a encore indiqué qu'il veut voir à travers le cyclotron martiniquais, une occasion de fixer de jeunes martiniquais dans un secteur de pointe en terme d'emplois et de recherche.
Arguments repris par Benjamin Garel, directeur général du CHU, et par Jérôme Viguier, son homologue de l'Agence Régionale de Santé. Le nouvel outil devrait, selon eux, permettre d'avoir une lecture plus précise de la réalité des cancers en Martinique.
Première information : le CHU de Martinique a fait l'acquisition du cyclotron en juillet dernier pour la somme de 2,6 millions d'euros. L'outil n'est pas encore dans notre île. Il le sera quand le bâtiment prévu pour l'accueillir sera construit.
Un appel à candidature vient d'ailleurs d'être lancé pour le choix de l'architecte qui devra concevoir une bâtisse susceptible de recevoir également le service de médecine nucléaire devenu obsolète, sur le site de l'hôpital Pierre Zobda-Quitman, à Fort-de-France.Un seul et unique nouveau bâtiment au CHUM abritera le #Cyclotron •déjà acheté• et le service de médecine nucléaire, en y intégrant également le laboratoire d’anatomie cytologie pathologique et la pharmacotechnie, directement liés au dépistage et au traitement des #cancers. pic.twitter.com/italEAv8SO
— CTM (@CTM_Martinique) October 10, 2019
Le cyclotron choisi sera d'une puissance conséquente pour répondre aux évolutions du secteur, dans les années à venir. Il devrait aussi fabriquer des isotopes capables de supporter entre 3 et 4 heures de vol, hors de la Martinique. L'ouverture sur le marché caribéen demeure un axe majeur afin de rentabiliser les coûts.
Avoir une lecture plus précise de la réalité des cancers en Martinique
La direction du CHU ainsi que l'Agence Régionale de Santé, ont tenu aussi à aborder la question sécuritaire. "Tout sera fait dans les règles et tout sera vérifié en terme de conformité sanitaire", assurent ses représentants. "Quant à la population, elle doit intégrer qu'il s'agit de doses très faibles de radiations nucléaires et que les produits se volatilisent très vite. Donc rien à craindre", selon l'ARS.
Le président du Conseil Exécutif a souligné l'implication de la CTM dans ce projet. Un versement de 12 millions d'euros a été déposé sur les 21 millions que devrait coûter l'ensemble du projet. Alfred Marie-Jeanne a encore indiqué qu'il veut voir à travers le cyclotron martiniquais, une occasion de fixer de jeunes martiniquais dans un secteur de pointe en terme d'emplois et de recherche.
Arguments repris par Benjamin Garel, directeur général du CHU, et par Jérôme Viguier, son homologue de l'Agence Régionale de Santé. Le nouvel outil devrait, selon eux, permettre d'avoir une lecture plus précise de la réalité des cancers en Martinique.