Mais avec un protocole sanitaire très strict : port du masque obligatoire pour le personnel et la clientèle lors des déplacements, distance d’un mètre entre chaque table et un maximum de 10 personnes par table.
Le port du masque est obligatoire pour le personnel et les clients lors des déplacements dans le restaurant.
Les enjeux des bonnes pratiques sont clairs, rassurer le client et l'équipe. Notre identité ne change pas, nous renforçons le protocole sanitaire et gardons ce qui fait notre marque de fabrique la valorisation des produits locaux dans un esprit "good vibe", la bonne humeur, les bonnes vibrations. Notre identité ne change pas.
Yadji. Gérant du Galanga Fish Bar.
Et ce n'est pas le seul dispositif mis en place. Du gel hydroalcoolique sera à la disposition des clients, les poignées de porte et les plans de travail déjà nettoyés comme il se doit avant la crise le seront plus régulièrement, en plus du masque, le personnel en cuisine portera une charlotte en permanence, les produits frais auparavant déjà nettoyés au vinaigre blanc et à l'eau seront doublement désinfectés. Et ainsi de suite.
Un voyage intérieur
La bonne vibration, Yadji est né avec. Pas question pour lui et son équipe de se laisser abattre. Après avoir fermé les portes du restaurant le 16 mars 2020 et passé le temps d'acceptation des conséquences de la crise sanitaire sur son affaire, le patron est entré en action.
Pour sortir la tête de l'eau, il a proposé de la vente de petits plats livrés à domicile. Il a appelé ce nouveau concept "Comme un voyage intérieur" accompagné d'une petite histoire à découvrir par le client.
Les clients ont certes répondu à l'offre mais avec une baisse du panier moyen. Résultat 50 % de baisse du chiffre d'affaires.
Les aides proposées ont mis du beurre dans les épinards, les crédits bancaires ont été reporté à janvier 2021 et il a actionné le fonds de solidarité proposé par la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM).
Cap sur les produits locaux
Yadji avait déjà misé sur la mise en valeur des produits locaux. La crise sanitaire a renforcé ses convictions. Les pêcheurs et les producteurs ont toujours été présents pendant la crise. Ils n'ont pas lâché le restaurateur et aujourd'hui, il se fait un devoir d'apporter sa pierre à l'édifice avec une cuisine toujours créative.
Les goûts d'antan à la sauce d'aujourd'hui. Dans quelques heures, le K'Bowl (salade de dachines, concombre et menthe) concurrencera le K' Bao (brioche asiatique cuite à la vapeur et garnie de poissons marinés avec des herbes locales).
À vos papilles et à vos fourchettes !