Alors que l’activité reprend lentement son cours après les festivités de fin d’année, le démarchage téléphonique abusif ne s’accorde aucun répit. Ces appels commerciaux indésirables peuvent proposer par exemple un CPF (Compte Personnel de Formation) ou un abonnement quelconque.
Dans tous les cas de figure, des solutions simples ont été mises en place par le Gouvernement, comme le dispositif Bloctel depuis 2016.
Celui-ci permet au consommateur de se protéger contre les démarchages téléphoniques abusifs en inscrivant gratuitement ses numéros de téléphone, fixe et mobile, sur le site dédié bloctel.gouv.fr. L’inscription sur la liste d’opposition Bloctel est valable trois ans. À tout moment, vous avez la possibilité de vous désinscrire, de supprimer, d’ajouter des numéros de téléphone ou encore de modifier vos coordonnées depuis votre espace personnel.
economie.gouv.fr
Une pratique réglementée
"Le démarchage reste néanmoins autorisé" précise le ministère de l'économie, dans les quatre cas suivants :
- "Par des professionnels en vue de fourniture de journaux, de périodiques ou de magazines,
- Par des instituts de sondage ;
- Par des associations à but non lucratif dès lors qu’elles ne font pas de prospection commerciale ;
- Par l'entreprise avec laquelle vous avez une relation contractuelle en cours d'exécution. Par exemple, pour vous proposer des nouvelles offres afin de compléter, modifier ou remplacer le service qu’elle vous rend déjà".
L’inscription au service Bloctel concerne uniquement le démarchage par appel téléphonique.
SMS ou MMS publicitaire : que faire ?
En ce qui concerne les SMS ou MMS, pour ne plus les recevoir, envoyez le mot "stop" par texto au numéro expéditeur du message. Ce dernier "doit alors confirmer qu’il a pris en compte la demande et supprimer vos coordonnées de ses fichiers".
Et pour les courriels indésirables ?
Enfin, en cas de courriels frauduleux, vous pouvez vous connecter sur le site signal-spam.fr qui est la plateforme nationale de lutte contre le spam, en lien avec la CNIL, "pour effectuer un signalement".
(Sources : service-public.fr)
Pour aller plus loin, consultez la CNIL ⇒ICI