Interrogée sur l'absence de patrouille de police dans la ville du Lamentin, la députée Josette Manin dénonce le mutisme du gouvernement et réclame une nouvelle fois une rencontre avec le ministre de l'intérieur.
Josette Manin, lamentinoise elle-même, est choquée comme nombre d'habitants du Lamentin par l'absence de patrouilles dans les rues de la ville, "faute de moyens" selon les syndicats de police.
La députée Josette Manin rappelle que les élus martiniquais interpellent depuis plusieurs jours, le gouvernement afin d'obtenir des mesures de renforcement des effectifs de police.
"Nous demandons aussi au gouvernement de nous donner des moyens au niveau des associations afin de garantir davantage de présence sur le terrain. Nous donner les moyens sur le plan législatif, de présenter une proposition pour faire reculer l'entrée des armes sur notre territoire", déclare la députée, invitée du journal télévisé (dimanche soir 18 août 2019). Mais pour l'instant, elle ne peut que constater le mutisme du gouvernement.
Josette Manin est sur la même ligne que ses collègues, dont les députés Serge Letchimy ou Jean-Philippe Nilor. Tous entendent faire une union sacrée contre la violence. Une volonté qui s'est manifestée lundi 29 juillet 2019.La situation de l’île ne semble pas être prise en compte au plus haut niveau d’après les élus signataires. Avec 14 homicides dont 12 par arme à feu, "il est temps que les choses bougent" pour Didier Laguerre le maire de Fort-de-France, car un peu plus de la moitié de ces faits dramatiques se sont déroulés sur le territoire de sa ville.
La députée Josette Manin rappelle que les élus martiniquais interpellent depuis plusieurs jours, le gouvernement afin d'obtenir des mesures de renforcement des effectifs de police.
"Nous demandons aussi au gouvernement de nous donner des moyens au niveau des associations afin de garantir davantage de présence sur le terrain. Nous donner les moyens sur le plan législatif, de présenter une proposition pour faire reculer l'entrée des armes sur notre territoire", déclare la députée, invitée du journal télévisé (dimanche soir 18 août 2019). Mais pour l'instant, elle ne peut que constater le mutisme du gouvernement.