Des consommateurs n'ont pas accès à l'eau potable à Basse Pointe

Habitants de Basse-Pointe concernés par la pénurie d'eau potable.
Près de 1 000 personnes rencontrent des difficultés d'accès à l'eau potable à Basse Pointe. Une situation qui a débuté début avril 2020 et qui s'éternise. Avec la dure sécheresse de cette année, l'alimentation a été catastrophique.

 
Les habitants des quartiers Demare, Madelonette et Morne-Balai étaient alimentés par une source et  deux forages. Il y a deux ans, l'un de ces forages a été condamné à cause de la chlordécone. Et avec la sécheresse subie cette année, l'alimentation en eau a été catastrophique pour près de 1 000 habitants de ces quartiers de Basse-Pointe.

(Re)voir notre reportage avec Bianca Careto.
Habitants sans eau à Basse-Pointe depuis avril 2020. Des solutions sont en cours.
Preuve d'une situation précaire, une enseignante doit se débrouiller avec de l’eau puisée à la source de l’alma, de l’eau de pluie ou de l’eau du robinet quand il y en a !

Les habitants de Basse Pointe concernés sont épuisés, la situation perdure depuis avril 2020 et provoque d’énormes préjudices.
 

Inviter des gens chez soi, c'est difficile. On ne peut pas nous-mêmes nous laver quand on veut. (...) Je veux dire que quelque part , ça nous prive de nos libertés.

Viviane Tonli, habitante de Basse-Pointe

 
Habitante de la commune de Basse-Pointe.
Même constat un peu plus loin, quartier Madelonette, où des habitants font partie d’un collectif. 

Pour trouver des solutions, le nouveau président de Cap Nord Bruno Nestor Azérot, a organisé une rencontre entre les habitants de Basse-Pointe et la SME (Société Martiniquaises des Eaux). La gestion de l’eau était l'un des engagements de sa campagne.

De son côté, la SME a investi le marché de distribution d’eau potable dans le Nord en avril, au moment des premières coupures. L’organisme a tenté de prouvé sa bonne foi. Le débit de la rivière ayant été divisé par deux durant la sécheresse. Mais d’abord, il a fallu affronter la colère des habitants.

D’autres solutions à long terme sont à l’étude, comme la recherche d’eau par le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières). Le but est de sortir au plus vite ces usagers dans une telle situation.