Contrairement à l’année dernière, Arnaud René-Corail a livré un discours optimiste quant aux moyens d’action de la Collectivité Territoriale de Martinique pour qu’elle puisse contribuer au dynamisme économique du territoire, l’année prochaine. Il a précisé que les orientations du budget de 2023 se situent dans un contexte financier favorable.
D’une part, le Contrat de Convergence et de Transformation signé avec le gouvernement en 2017, permettant à nos collectivités d’augmenter leurs investissements, a été prolongé d’une année. D’autre part, de nouveaux programmes européens seront lancés. En somme, la CTM sera en mesure de financer d’importants chantiers.
Pari les exemples cités : l’aérodrome de Basse-Pointe – attendu depuis deux décennies – ainsi que la modernisation du golf des Trois-Ilets et de l’hippodrome de Carrère. Ces moyens supplémentaires lui permettront également de poursuivre sur sa lancée entamée cette année, a expliqué Arnaud René-Corail.
Des moyens financiers supplémentaires
Il a rappelé que des investissements lourds ont été consentis pour dynamiser la commande publique comme l’Internat de la réussite, le Pôle universitaire de santé, le Carbet des Sciences. Des opérations confirmant « la voie de l’excellence choisie pour la jeunesse martiniquaise ».
Le Monsieur Finances de la CTM a évoqué quelques perspectives. Par exemple : accélérer la transition écologique et énergétique, mieux prendre en compte les risques naturels et technologiques, valoriser notre biodiversité, engager la transformation économique ou encore, dynamiser la relance par l’économie numérique.
La CTM a également l’intention d’améliorer la proximité dans l’action sociale. Il convient aussi de « réengager une nouvelle dynamique démographique positive ». Sans oublier la protection et la mise en valeur de la culture et de l’identité martiniquaise.
La CTM devrait disposer d’un budget supérieur à 1,5 milliard d’euros l’année prochaine. Les élus décideront de la répartition des dépenses et de la provenance des recettes lors de la prochaine plénière, le 21 décembre 2002.