Vive tension hier (lundi 27 juillet 2020) au Diamant lors de l'arrestation par les gendarmes de deux personnes accusées de racisme et d'incitation à la violence. Le maire a porté plainte pour propos injurieux, diffamatoires et racistes.
Hugues Toussay, maire du Diamant, soutenu par une foule importante, a porté plainte lundi soir (28 juillet 2020) à la gendarmerie à l'encontre de deux habitants, pour propos injurieux, diffamatoires, racistes et appel à la violence.
Dimanche (26 juillet 2020), au Diamant, un jeune homme fête son anniversaire en famille dans une ambiance de circonstance. Une ambiance qui ne convient pas à une voisine, venue de France, au point qu'elle filme la fête puis diffuse les images sur sa page Facebook. Une diffusion accompagnée de propos racistes, haineux pour se plaindre de la musique trop forte. Elle conteste de telles paroles et explique que son compte Facebook est l'objet d'un piratage. Des écrits qui suscitent l'indignation des internautes.
Le jeune homme, entouré de sa famille, de quelques habitants indignés et de militants RVN (rouge-vert-noir), a porté plainte lundi après-midi à la gendarmerie. Pour sa part, le maire du Diamant estime que "les propos sont inqualifiables sur les réseaux sociaux". En sa qualité de maire, il lui semble "obligatoire de déposer une plainte".
Dans la soirée, un homme accusé d'avoir donné des conseils de fabrication d'un cocktail molotov à la voisine indisposée par le bruit de la musique, a lui aussi été arrêté sous les insultes d'une foule en colère.
Le maire et son conseil municipal sont choqués car le Diamant est fort d'un certain nombre de symboles comme le nèg mawon à l'entrée ou le Cap 110 à la sortie de la commune. "Dans ces propos qui appellent à la destruction d'un monument tel que le nèg mawon, c'est une insulte au peuple Martiniquais", s'insurge Hugues Toussay.
Cette habitante est entourée de voisins qui seraient dans la peur d'être associés à cette personne accusée de racisme. Le maire appelle donc la population à "s'écarter des amalgames, à garder son sang froid, à faire confiance à la Justice".
Une ambiance qui irrite la voisine
Dimanche (26 juillet 2020), au Diamant, un jeune homme fête son anniversaire en famille dans une ambiance de circonstance. Une ambiance qui ne convient pas à une voisine, venue de France, au point qu'elle filme la fête puis diffuse les images sur sa page Facebook. Une diffusion accompagnée de propos racistes, haineux pour se plaindre de la musique trop forte. Elle conteste de telles paroles et explique que son compte Facebook est l'objet d'un piratage. Des écrits qui suscitent l'indignation des internautes.
Plainte du jeune homme et du maire
Le jeune homme, entouré de sa famille, de quelques habitants indignés et de militants RVN (rouge-vert-noir), a porté plainte lundi après-midi à la gendarmerie. Pour sa part, le maire du Diamant estime que "les propos sont inqualifiables sur les réseaux sociaux". En sa qualité de maire, il lui semble "obligatoire de déposer une plainte".
Plainte pour propos haineux, racistes vis-à-vis de nous peuple martiniquais et de l'être humain en général.
Pour appel à la violence puisque cette dame a mentionné sa volonté d'user de cocktail molotov avec des renseignements sur sa composition.
Plainte car cette personne avance l'idée de déboulonner la statue mémorial du "nèg mawon" qui se trouve à l'entrée du Diamant. Le nèg mawon qui est le symbole de notre histoire.
Dans la soirée, un homme accusé d'avoir donné des conseils de fabrication d'un cocktail molotov à la voisine indisposée par le bruit de la musique, a lui aussi été arrêté sous les insultes d'une foule en colère.
Le maire et son conseil municipal sont choqués car le Diamant est fort d'un certain nombre de symboles comme le nèg mawon à l'entrée ou le Cap 110 à la sortie de la commune. "Dans ces propos qui appellent à la destruction d'un monument tel que le nèg mawon, c'est une insulte au peuple Martiniquais", s'insurge Hugues Toussay.
Cette habitante est entourée de voisins qui seraient dans la peur d'être associés à cette personne accusée de racisme. Le maire appelle donc la population à "s'écarter des amalgames, à garder son sang froid, à faire confiance à la Justice".