Les injures racistes suscitent la colère et l'indignation au Diamant

Le lieu trouve au quartier Dizac juste en face du front de mer et de la place des fêtes au Diamant.
La population du Diamant est sous le choc depuis la diffusion d’injures racistes et d’appels à la violence, sur les réseaux sociaux, par deux habitants venus de France. Cet incident est sans précédent. Mais des conflits de voisinage, moins graves, ont déjà éclaté dans la commune.
 
L'affaire des injures racistes alimente toutes les discussions, parmi les habitants du Diamant. Pour tous, c'est la consternation.

Chez la famille qui a fait l'objet des attaques à caractère racial, et qui a porté plainte, on ne comprend toujours pas comment on a pu en arriver là.  
Voici le témoignage de Rita, la soeur du jeune homme qui organisait son anniversaire en famille à Dizac, lorsque les voisins se sont plaints avant de commettre l'irréparable sur les réseaux sociaux.

Le témoignage de Rita

 
Le lieu où résident les personnes accusées d'injures racistes.
En général, les relations entre Martiniquais et Hexagonaux sont plutôt bonnes au Diamant, même si certains ont déjà eu à déplorer des querelles de voisinage. Mais jamais cela n'avait dégénéré de la sorte. Cette fois, la coupe est pleine.
Réactions d'habitants.

Injures racistes

Quartier Dizac juste en face du front de mer et de la place des fêtes du Diamant, non loin du lieu des faits.
Le quartier Dizac où se tenait la fête d'anniversaire, se trouve juste en face de la place des fêtes, située sur le front de mer, où sont installés quelques snacks et restaurants.
Certains commerçants ont déjà fait l'objet de plaintes de la part de résidents hexagonaux vivant dans le périmètre, pour nuisances sonores. Témoignage de l'une d'entre elles.

Commerçante Diamant

Cet incident au Diamant, se produit alors que les tensions sont déjà vives en Martinique, depuis l'interpellation du jeune manifestant, Keziah Nuissier, aux abords du commissariat à Fort-de-France. Une enquête est en cours, pour déterminer si des insultes racistes ont été prononcées contre des manifestants.

Les auteurs d'injures racistes et incitant à la violence, encourent un an de prison et jusqu'à 45 000 euros d'amende.