À la Dominique, l’ouragan Maria a sérieusement touché deux espèces de perroquets endémiques. Le gouvernement a fait transférer 12 oiseaux en Allemagne vers un centre spécialisé dans la reproduction. Selon les écologistes, il s’agit d’un trafic d’espèces rares.
L’ouragan, de catégorie 5, Maria a détruit toutes les forêts de la Dominique le 18 septembre 2017. Ces forêts constituaient l’habitat des perroquets endémiques : sisserou, amazona arausiaca, amazona imperialis et jacko.
Ces oiseaux rares sont protégés par une législation stricte. Des amendes et peines de prison sont appliquées aux chasseurs et trafiquants de ces oiseaux.
Avant la dévastation moins de 250 perroquets sisserou vivaient en liberté. Depuis l’ouragan, aucun recensement n’a été effectué sur la population actuelle des oiseaux.
Les habitants de l’île informent les autorités dès qu’ils voient ces oiseaux dans les différentes régions. Parfois, des perroquets blessés sont ramenés aux agents forestiers. Ils sont placés au centre de la capitale Roseau, pour être soignés.
Le directeur du département des forêts, Michington Burton, confirme que 26 perroquets ont été soignés dans le centre.
En mars 2018, le Dr Reginald Thomas, secrétaire permanent au ministère de l’Agriculture, annonce que 12 perroquets, deux sisserous et dix jackos, ont été exportés en Allemagne.
Leur destination finale est l’Association pour la Conservation de Perroquets Menacés d’Extinction (ACTP), pour un programme d’insémination artificielle. Le but serait la sauvegarde des espèces.
Selon Dr Thomas, il fallait à tout prix sauver les perroquets. Il n’y avait plus rien à manger en milieu naturel et la saison cyclone 2018 approchait.
La Dominique a été fortement critiquée pour cette initiative. Le Fonds International pour la Protection des Animaux (IFAW), BirdsCaribbean, la Fondation pour la Conservation des Espèces Rares (RSCF) et une dizaine d’autres organisations qui, depuis 30 ans, travaillent à protéger les perroquets, ont fait appel aux Nations Unies pour le retour de ces oiseaux.
Pourtant, l’état des perroquets est inconnu. Aucune date n’a été annoncée pour le retour de ces oiseaux endémiques à la Dominique.
Ces oiseaux rares sont protégés par une législation stricte. Des amendes et peines de prison sont appliquées aux chasseurs et trafiquants de ces oiseaux.
Avant la dévastation moins de 250 perroquets sisserou vivaient en liberté. Depuis l’ouragan, aucun recensement n’a été effectué sur la population actuelle des oiseaux.
Les habitants de l’île informent les autorités dès qu’ils voient ces oiseaux dans les différentes régions. Parfois, des perroquets blessés sont ramenés aux agents forestiers. Ils sont placés au centre de la capitale Roseau, pour être soignés.
Le directeur du département des forêts, Michington Burton, confirme que 26 perroquets ont été soignés dans le centre.
En mars 2018, le Dr Reginald Thomas, secrétaire permanent au ministère de l’Agriculture, annonce que 12 perroquets, deux sisserous et dix jackos, ont été exportés en Allemagne.
Leur destination finale est l’Association pour la Conservation de Perroquets Menacés d’Extinction (ACTP), pour un programme d’insémination artificielle. Le but serait la sauvegarde des espèces.
Selon Dr Thomas, il fallait à tout prix sauver les perroquets. Il n’y avait plus rien à manger en milieu naturel et la saison cyclone 2018 approchait.
"Nous avons une obligation envers l’humanité de protéger ces oiseaux dont nous sommes responsables", a déclaré Dr Reginald Thomas.
Les perroquets auraient été victimes d'un trafic
La Dominique a été fortement critiquée pour cette initiative. Le Fonds International pour la Protection des Animaux (IFAW), BirdsCaribbean, la Fondation pour la Conservation des Espèces Rares (RSCF) et une dizaine d’autres organisations qui, depuis 30 ans, travaillent à protéger les perroquets, ont fait appel aux Nations Unies pour le retour de ces oiseaux.
BirdsCaribbean estime que cette initiative n’est rien de plus qu’un trafic d’espèces rares par l’ACTP qui n’a jamais travaillé à la Dominique."Les efforts à la Dominique pour aider le rétablissement des populations locales (de perroquets) auraient marché. Mais des individus avec des affiliations politiques au sein du gouvernement ont décidé d’exporter ces oiseaux", a déclaré BirdsCaribbean.
L’ACTP réfute ces critiques, y compris les membres du personnel au sein du département des forêts de la Dominique. L’organisation serait légitime. Elle affirme avoir travaillé avec d’autres pays de la Caraïbe. Elle aurait été invitée par le gouvernement de la Dominique, car les perroquets dans le centre de soin "étaient malades et en danger de mort".Le Dr Susan Koenig du Centre de Recherche de Windsor aux États-Unis a déclaré : "Le programme de reproduction des perroquets de la Dominique aurait dû se dérouler sur place avec l’intervention d’experts internationaux. C’était important d’impliquer la population locale dans le rétablissement de ces oiseaux rares".
Pourtant, l’état des perroquets est inconnu. Aucune date n’a été annoncée pour le retour de ces oiseaux endémiques à la Dominique.