Deux détenus de retour de permission ont péché par excès de confiance en essayant d'introduire 500 grammes de stupéfiants dans le centre pénitentiaire de Ducos. Les faits se sont déroulés vendredi 30 avril 2021. Une enquête judiciaire est ouverte pour déterminer les destinataires de ces produits.
Il est de notoriété publique que des objets interdits comme les téléphones circulent dans les murs du centre pénitentiaire de Ducos.
Mais cette fois-ci, la livraison a changé de figure. Deux détenus en permission d'un jour pour préparer leur réinsertion se sont présentés à la fouille à 18 heures, vendredi 30 avril 2021. Les surveillants ont découvert 500 grammes de produits stupéfiants que les détenus pensaient avoir bien dissimulés.
Une prise importante pour un centre pénitentiaire mais dont la destination reste pour le moment inconnue. S'agissait-il de revendre cette drogue dont le prix du gramme est décuplé à d'autres détenus ou était-elle destinées à une consommation personnelle ?
Pour le syndicat FO de Ducos, il s'agit, une fois de plus, d'une découverte qui démontre que le centre pénitentiaire reste "une passoire".
Mais aussi que les "commandes" entre prisonniers sont de plus en plus sous pression d'ordonnateurs extérieurs.
Voilà aussi un des effets de l'incarcération impactant le centre pénitentiaire de Ducos avec les clients fort nombreux des "go fast nautiques" et voiliers capturés par l'OCRTIS/OFAST.
Une nouvelle "clientèle"
Le syndicat FO demande des moyens supplémentaires et adaptés à cette nouvelle "clientèle" interpellée en mer lors de tentatives de livraison de drogue.
Des caïds qui n'ont pas froid aux yeux ou dont les familles peuvent aussi être menacées par des barons de la drogue.
Nous avons besoin d'une brigade cynophile expérimentale et nos collègues de la douane, de la gendarmerie et de la police sont prêts à nous aider pour mettre en place et dans l'efficacité cette structure. Nous avons aussi besoin d'une véritable équipe locale de sécurité pénitentiaire composée d'au moins 20 agents y incluant la brigade cynophile avec 2 ou 3 maîtres chiens.
Dans une récente interview, Patrick Louvounou tirait déjà la sonnette d'alarme en exprimant la crainte des gardiens de prison au vu de l’actualité récente.
Quand on constate les crimes qui sont commis contre les forces de l'ordre, de sécurité publique, des policiers, des gendarmes encore récemment dans les Yvelines. Notre inquiétude est grande, surtout quand nous recevons des menaces de mort de la part de certains individus incarcérés à Ducos.