Election de la présidence de l’Université des Antilles : Serge Letchimy souhaite "une gouvernance partagée"

Université des Antilles (pôle de Schoelcher).
Dans une communication à l’adresse de la communauté de l’Université des Antilles, Serge Letchimy, le Président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, appelle de ses vœux une "une gouvernance partagée". L’élection est prévue le 14 février 2022.

Jusqu’au 24 janvier dernier, date de la fin officielle du mandat d’Eustache Janky à la tête de l’Université des Antilles, les spéculations allaient bon train sur le nom du ou de la futur(e) président(e) des deux pôles (Guadeloupe et Martinique). Mais depuis le 31 janvier dernier, deux listes se sont officiellement déclarées.  

Chacune d’elle présente pour cette nouvelle élection, un trio de gouvernance, à savoir un président et deux vice-présidents. Et c’est le Conseil d’Administration renouvelé qui tranchera par un vote prévu le 14 février prochain, après moultes querelles intestines durant la mandature qui vient de s’achever.

"La sagesse d’une gouvernance partagée"  

Le cadre étant défini, Serge Letchimy a donc pris sa plume le 7 février 2022, pour exprimer le souhait d’une "gouvernance partagée", en faisant observer au préalable que l’alternance "n’est pas une obligation juridique", mais "un principe moral qui s’impose à nous, alors que la transformation de l’UAG en UA, a créé deux pôles égaux dont nous devons préserver la cohésion".  

Serge Letchimy, PCE (Président du Conseil Exécutif) de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique).

Bien entendu, nous pourrions attendre de Paris la solution législative ou règlementaire, mais c’est entre guadeloupéens et martiniquais, dans le dialogue, que nous trouverons la sagesse d’une gouvernance partagée. Nous devons donc regarder l’avenir avec la conviction de ce que nous pouvons faire ensemble, en toute conscience.

Serge Letchimy, PCE de la Collectivité Territoriale de Martinique

L’ex député-maire de Fort-de-France conclut son adresse, en ajoutant que "c’est par le partage concerté des responsabilités, que nous parviendrons à construire la dialectique du progrès, au sein de notre université".