Les électeurs auront-ils à choisir entre des programmes radicalement différents des uns et des autres aux prochaines élections territoriales ? Il est prématuré d’y répondre, six mois avant l’échéance, mais des indices existent.
Et si tous les projets proposés par les candidats à la direction de la Collectivité Territoriale de Martinique se ressemblaient ? Une hypothèse crédible, vu le précédent de 2015, pour les premières élections territoriales. La plupart des candidats avaient préparé des projets de gouvernance presque similaires.
Il suffisait de les lire pour constater que plusieurs professions de foi mentionnaient des notions comme : développement durable, économie bleue, agriculture nourricière, tourisme de croisière, lutte contre le chômage des jeunes, formation des adultes, protection des publics fragiles. Entre autres exemples.
Selon l’orientation idéologique des candidats, ces priorités n’étaient pas classées selon le même ordre, mais la plupart les avaient inclues dans les programmes soumis aux électeurs. La campagne électorale a été l’occasion d’évoquer ces différents sujets.
Cette fois, allons-nous constater la même convergence de vues entre listes concurrentes ? Ou, au contraire, les projets seront si différents les uns des autres que les citoyens disposeront d’une large palette de nuances entre les différents mouvements politiques ? Il est encore tôt pour le savoir, les uns et les autres étant en phase de construction de leurs programmes.
Un indice, cependant, peut nous fournir une partie de la réponse. L’intensité de la crise sanitaire, économique et sociale que nous traversons est telle qu’il est opportun de se demander s’il y a plusieurs manières différentes de la surmonter. En un mot, existe-t-il des schémas différents pour refonder notre tissu productif, relancer la machine économique et moderniser les relations sociales ?
Si la réponse est positive, nous aurons des orientations différentes pour ces élections. Si la réponse est négative, il y a des chances que tous les programmes se ressemblent.
Un autre indice, pour nous éclairer, portant sur la nature de nos relations avec l’ensemble français et européen. Vu que l’indépendance n’est plus de mise, ou pas encore, et que les élus de tous bords réclament des responsabilités élargies pour résoudre nos problématiques, sur quelle base pourront-ils s’opposer ? L’heure est au pragmatisme, et non aux revendications sur le changement de statut.
Dès lors, nous pouvons parier que les candidats se distingueront les uns des autres sur leur style, leur personnalité, leur proximité avec les électeurs ou leur expérience. Leurs orientations vont compter, mais de manière secondaire. Ce qui confirmerait une tendance bien connue chez nous, la personnalisation à outrance de la vie politique.
Il suffisait de les lire pour constater que plusieurs professions de foi mentionnaient des notions comme : développement durable, économie bleue, agriculture nourricière, tourisme de croisière, lutte contre le chômage des jeunes, formation des adultes, protection des publics fragiles. Entre autres exemples.
Selon l’orientation idéologique des candidats, ces priorités n’étaient pas classées selon le même ordre, mais la plupart les avaient inclues dans les programmes soumis aux électeurs. La campagne électorale a été l’occasion d’évoquer ces différents sujets.
Cette fois, allons-nous constater la même convergence de vues entre listes concurrentes ? Ou, au contraire, les projets seront si différents les uns des autres que les citoyens disposeront d’une large palette de nuances entre les différents mouvements politiques ? Il est encore tôt pour le savoir, les uns et les autres étant en phase de construction de leurs programmes.
Des projets vraiment différents ?
Un indice, cependant, peut nous fournir une partie de la réponse. L’intensité de la crise sanitaire, économique et sociale que nous traversons est telle qu’il est opportun de se demander s’il y a plusieurs manières différentes de la surmonter. En un mot, existe-t-il des schémas différents pour refonder notre tissu productif, relancer la machine économique et moderniser les relations sociales ?
Si la réponse est positive, nous aurons des orientations différentes pour ces élections. Si la réponse est négative, il y a des chances que tous les programmes se ressemblent.
Un autre indice, pour nous éclairer, portant sur la nature de nos relations avec l’ensemble français et européen. Vu que l’indépendance n’est plus de mise, ou pas encore, et que les élus de tous bords réclament des responsabilités élargies pour résoudre nos problématiques, sur quelle base pourront-ils s’opposer ? L’heure est au pragmatisme, et non aux revendications sur le changement de statut.
Dès lors, nous pouvons parier que les candidats se distingueront les uns des autres sur leur style, leur personnalité, leur proximité avec les électeurs ou leur expérience. Leurs orientations vont compter, mais de manière secondaire. Ce qui confirmerait une tendance bien connue chez nous, la personnalisation à outrance de la vie politique.