Des scientifiques sont en visite en Martinique. Ils font partie de l’expédition Madibenthos, réalisée en 2016, sur la faune et la flore des fonds marins de l’île. Cette semaine, ils présenteront à la population, les résultats de leurs travaux.
Une soixantaine de spécialistes a participé à l’expédition sous-marine Madibenthos. Venus des quatre coins du globe, chercheurs, étudiants et techniciens spécialisés ont observé les fonds marins de l’île.
Pendant 5 semaines, ils ont recensé toutes les espèces existant sur nos côtes, afin de dresser un inventaire de la faune et de la flore connues, mais également méconnues. L’expédition pilotée par le Muséum National d’histoire naturelle de Paris, a récolté près de 2 millions d’espèces.
Rien que pour les crabes, on a dénombré 250 espèces.
L’observation de nos fonds marins a également permis de constater la rareté de certaines espèces, comme les poissons-perroquets ou les poissons-anges.
À l’inverse, d’autres spécimens se développent de plus en plus, tel que le poisson-lion. Apparu sur nos côtes en 2011, il est présent sur la plupart des sites observés. De nombreuses espèces ont été découvertes pour la première fois, lors de l’expédition Madibenthos, une centaine au total. De nouvelles espèces font leur apparition, comme les éponges. Dans la caraïbe, on en a recensé 900. Mais chaque année, les scientifiques en découvrent de nouvelles. Madibenthos a d’ailleurs, retrouvé des échantillons sur le rocher du Diamant. Ils proviennent d’une éponge inconnue jusqu’en 2003.
Pendant 5 semaines, ils ont recensé toutes les espèces existant sur nos côtes, afin de dresser un inventaire de la faune et de la flore connues, mais également méconnues. L’expédition pilotée par le Muséum National d’histoire naturelle de Paris, a récolté près de 2 millions d’espèces.
Rien que pour les crabes, on a dénombré 250 espèces.
Un écosystème riche mais fragile
L’observation de nos fonds marins a également permis de constater la rareté de certaines espèces, comme les poissons-perroquets ou les poissons-anges.
À l’inverse, d’autres spécimens se développent de plus en plus, tel que le poisson-lion. Apparu sur nos côtes en 2011, il est présent sur la plupart des sites observés. De nombreuses espèces ont été découvertes pour la première fois, lors de l’expédition Madibenthos, une centaine au total. De nouvelles espèces font leur apparition, comme les éponges. Dans la caraïbe, on en a recensé 900. Mais chaque année, les scientifiques en découvrent de nouvelles. Madibenthos a d’ailleurs, retrouvé des échantillons sur le rocher du Diamant. Ils proviennent d’une éponge inconnue jusqu’en 2003.
Connaître la biodiversité, pour mieux la protéger
Certes, notre écosystème marin est riche. Mais il est fragilisé par les activités humaines. Les dégâts sur le littoral sont nombreux, en particulier dans la mangrove.
Les travaux menés par l’expédition Madibenthos permettront d’enrichir nos connaissances sur les fonds marins et surtout nous faire prendre conscience qu’ils doivent être protégés, par chacun d’entre nous.