L’égalité entre les femmes et les hommes a été déclarée grande cause nationale par le président de la République. Dans son discours à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, il a tenu à fixer des priorités pour lutter contre le sexisme.
L’égalité entre les femmes et les hommes est déclarée "grande cause du quinquennat" par le chef de l’État. Pour lui, "c'est notre société entière qui est malade du sexisme". Le président veut agir selon trois priorités : l'éducation en faveur de l’égalité, un meilleur accompagnement des victimes de violences, le renforcement de la répression contre les auteurs de harcèlement et de viols.
Des engagements jugés globalement positifs par les associations féministes. Elles déplorent cependant un financement insuffisant pour mettre en œuvre ce plan, notamment sur le volet des violences exercées contre les femmes. Il reste que le président a repris à son compte la plupart des propositions du mouvement féministe. Ce qui tend à démontrer que le féminisme n’est pas mort, contrairement à une analyse infondée de certains.
À notre échelle, l’Union des femmes de Martinique n’a cessé, depuis sa création en 1944 par Jane Léro et des militantes communistes, de prendre sa pleine part de la lutte pour l’égalité entre sexes, aux côtés des féministes de France et du monde entier. Les féministes sont à l’origine des droits pour les femmes de voter, d’ouvrir un compte bancaire, de travailler sans le consentement du mari. Et d’où vient la contraception, l’interruption volontaire de grossesse, le divorce par consentement mutuel, la parité en politique, si ce n’est des revendications féministes ?
Que le chef de l’État décrète l’égalité entre femmes et hommes cause nationale devrait nous interpeller sur le fait que si la lutte paie, le combat n’est pas encore totalement gagné.
Des engagements jugés globalement positifs par les associations féministes. Elles déplorent cependant un financement insuffisant pour mettre en œuvre ce plan, notamment sur le volet des violences exercées contre les femmes. Il reste que le président a repris à son compte la plupart des propositions du mouvement féministe. Ce qui tend à démontrer que le féminisme n’est pas mort, contrairement à une analyse infondée de certains.
À notre échelle, l’Union des femmes de Martinique n’a cessé, depuis sa création en 1944 par Jane Léro et des militantes communistes, de prendre sa pleine part de la lutte pour l’égalité entre sexes, aux côtés des féministes de France et du monde entier. Les féministes sont à l’origine des droits pour les femmes de voter, d’ouvrir un compte bancaire, de travailler sans le consentement du mari. Et d’où vient la contraception, l’interruption volontaire de grossesse, le divorce par consentement mutuel, la parité en politique, si ce n’est des revendications féministes ?
Que le chef de l’État décrète l’égalité entre femmes et hommes cause nationale devrait nous interpeller sur le fait que si la lutte paie, le combat n’est pas encore totalement gagné.