Une mission censée cadrer les propositions des différents acteurs, notamment de l’Etat, pour en informer le futur gouvernement. Selon le préfet Jean-Christophe Bouvier, l’ambition des représentants de l’Etat en Martinique est en effet de proposer le maximum de pistes au gouvernement ainsi qu’aux acteurs concernés par ces questions.
Des réunions techniques mobilisant les services de l’Etat et des responsables du monde économique devraient, selon la préfecture, avoir lieu ce jeudi 19 septembre. Des séances de travail qui pourraient conditionner la tenue d’une nouvelle table ronde en Préfecture.
Décrypter les causes ‘’structurelles’’ du prix de certains produits
Une probable réunion dont la date est pour le moment indéterminée, et dont l’un des objets sera d’échanger sur la ‘’feuille de route’’ issue de cette récente mission d’experts.
Toujours selon la préfecture, l’un des objectifs majeurs de ces divers travaux est de décrypter les causes ‘’structurelles’’ du prix de certains produits en Martinique. Une visée présentée par les services de l’Etat comme pédagogique et attendue par la population.
Une première étape avant de trouver, selon la préfecture, la manière de réduire ces prix ou de faire en sorte que l’effort soit davantage supporté par des produits moins consommés par la majorité de la population au quotidien.
Onze propositions visant à réduire les prix de 2500 produits de première nécessité
Cette mission d’experts a examiné les onze propositions ayant émané des tables rondes qui ont eu lieu en préfecture ces dernières semaines.
Onze propositions qui sont déclinées dans les quatre axes suivants : réduction des frais d’approche par la constitution d’un fonds de compensation (notamment pour le fret), réduction de la fiscalité (octroi de mer, TVA, etc.), contribution des distributeurs à la baisse des prix et renforcement de l’autonomie alimentaire.
Parmi les actions voulues par une partie de la population et très récemment par le président du Conseil exécutif de la CTM, Serge Letchimy, se trouve le blocage des prix.
Une mesure qui si elle était activée par le futur gouvernement, serait peut-être impactée, à terme, par les risques d’inflation ou la volonté de certains acteurs de rattraper leurs marges.