Pierre-Charles Priam, passionné de danse traditionnelle nous fait découvrir le "bèlè di sid". Pour cette danse traditionnelle, c'est un seul couple qui s'exprime. L’homme porte obligatoirement un chapeau car c’est un accessoire pour certain pas.
Pierre Charles Priam a baigné dans le "bèlè di sid" dès l’enfance car son père chantait, dansait et c’était aussi un combattant de "Danmyé" notre art martial traditionnel.
À l’époque ce n’était pas une affaire d’enfants mais Pierre Charles Priam écoutait en cachette son père chanter pendant qu’il confectionnait ses nasses car il était marin-pêcheur.
C’est à l’âge adulte qu’il a répondu à l’invitation d’une association pour s’investir dans le monde du "bèlè li sid" aux Anses-d’Arlet.
Aujourd’hui il est président de l’association "Bèlè des Anses". Tous les mardis "chantè, tibwatè, tanbouyé, dansè..." se réunissent pour faire vivre cette tradition.
Pour ce passionné, c’est un patrimoine à préserver. Il invite d’ailleurs les arlésiens et au-delà tous les Martiniquais à se joindre à eux pour ces moments de partage, ancrés dans la tradition du pays.