Le gouvernement vient de dévoiler la liste des 80 villes lesquelles vont bénéficier du label "cité éducative". Parmi elles, cinq communes ultramarines, dont Fort-de-France, qui va bénéficier de moyens financiers pour accompagner les enfants des quartiers en difficulté.
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Parmi les 80 villes ciblées par le gouvernement, il y Pointe-à-Pitre et les Abymes en Guadeloupe, Mamoudzou à Mayotte, le Port à la Réunion et Fort-de-France en Martinique. Ce nouveau dispositif vise à mieux prendre en charge les enfants issus de quartiers défavorisés.
Le gouvernement s’est inspiré d’une expérience qui a réussi. C’était en 2017 à Grigny. Dans cette ville de la banlieue parisienne, un élève sur deux sortait du système scolaire sans diplôme. Le maire a donc mobilisé tous les acteurs de la ville, de l’éducation nationale et des associations locales autour d’un grand projet éducatif. "Et ça a marché, avec un meilleur suivi des élèves" assure la ville.
Pour chaque "cité éducative", un collège sera désigné comme chef de file et devra coordonner divers projets, de l’aide aux devoirs à l’insertion professionnelle. En dehors de la commune, seront également mobilisés la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), des associations et les entreprises locales qui accueillent des élèves en stage.
Les 80 cités "éducatives" vont se partager au total, un budget de 34 millions d’euros par an (sur trois ans), afin de financer des actions scolaires et périscolaires. 100 000 euros seront versés à chaque quartier "tout de suite" a promis le gouvernement.
Le gouvernement s’est inspiré d’une expérience qui a réussi. C’était en 2017 à Grigny. Dans cette ville de la banlieue parisienne, un élève sur deux sortait du système scolaire sans diplôme. Le maire a donc mobilisé tous les acteurs de la ville, de l’éducation nationale et des associations locales autour d’un grand projet éducatif. "Et ça a marché, avec un meilleur suivi des élèves" assure la ville.
Les 80 cités "éducatives" vont se partager au total, un budget de 34 millions d’euros par an (sur trois ans), afin de financer des actions scolaires et périscolaires. 100 000 euros seront versés à chaque quartier "tout de suite" a promis le gouvernement.