Que devient la fourrière de Mangot Vulcin au Lamentin ? En 2015, elle avait été bloquée pendant six mois à cause d’une grève menée par des salariés affiliés à la CSTM. Depuis que s’est-il passé ? La fourrière continue-t-elle de fonctionner ?
Il n'y a pas un mouvement à la fourrière de Mangot Vulcin. Le portail est fermé par un cadenas. Le propriétaire du site, la CACEM, veut le vider des voitures encore présentes. La communauté d’agglomération du Centre de la Martinique souhaite récupérer le terrain.
Quant à l'activité, la délégation de service public de Caraïbes Développement (la société qui avait la charge de la fourrière), s’est achevée en avril 2016, au moment où l’État a repris la main après les six mois de grève qui ont paralysé la fourrière.
Le Préfet de l’époque ne veut plus dépendre d’une seule structure. Il lance alors le schéma départemental de fourrière. Au lieu d’un grand et unique lieu, il y en aura quatre petites. La Préfecture lance un appel à agréments. Des garagistes, des dépanneurs postulent pour être gardien de fourrière. Mais il y a eu peu de candidatures.
En 2018, selon les services de l'État, trois fourrières existent en Martinique, au Lamentin, à Fort-de-France, à Ducos. Elles sont de petite capacité, une centaine de places chacune. Elles sont réservées aux forces de l’ordre qui sont amenées à confisquer voitures ou motos dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière.
Mais quid des municipalités ? À la Préfecture, on explique qu’elles peuvent créer elles-mêmes une fourrière. Encore faut-il avoir un terrain disponible et surtout des moyens financiers...
Quant à l'activité, la délégation de service public de Caraïbes Développement (la société qui avait la charge de la fourrière), s’est achevée en avril 2016, au moment où l’État a repris la main après les six mois de grève qui ont paralysé la fourrière.
Peu de candidats à la reprise
Le Préfet de l’époque ne veut plus dépendre d’une seule structure. Il lance alors le schéma départemental de fourrière. Au lieu d’un grand et unique lieu, il y en aura quatre petites. La Préfecture lance un appel à agréments. Des garagistes, des dépanneurs postulent pour être gardien de fourrière. Mais il y a eu peu de candidatures.
En 2018, selon les services de l'État, trois fourrières existent en Martinique, au Lamentin, à Fort-de-France, à Ducos. Elles sont de petite capacité, une centaine de places chacune. Elles sont réservées aux forces de l’ordre qui sont amenées à confisquer voitures ou motos dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière.
Mais quid des municipalités ? À la Préfecture, on explique qu’elles peuvent créer elles-mêmes une fourrière. Encore faut-il avoir un terrain disponible et surtout des moyens financiers...