C’en est terminé du quotidien "France-Antilles" et de toutes les parutions du groupe de presse. Le tribunal de commerce a prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise. Ce qui représente une catastrophe économique, sociale et culturelle.
Le choc. La sidération. L’incrédulité. "France-Antilles" cesse de paraître. Les 265 salariés de l’entreprise basée dans les cinq territoires des Antilles et de la Guyane n’auraient pas aimé d’éloge funèbre. Juste un chant triste. Celui d’une page qui se referme sur une vie.
Une vie de labeur pour beaucoup, qui ont passé trente ans ou plus au journal. Ouvriers de l’imprimerie, techniciens, cadres, commerciaux, employés de la distribution, personnel administratif, journalistes. Toutes et tous ont un attachement viscéral à une entreprise portée par ses clients, les lecteurs. Pas de larmes non plus. L’heure n’est plus aux lamentations. L’heure appelle de relever un nouveau défi, celui de la création d’un nouveau journal quotidien. Sans journal quotidien, un pays ou un territoire dévoile sa pauvreté économique, sa nudité intellectuelle, ses faiblesses. Rares sont les pays de la Caraïbe ne disposant pas d’au moins un quotidien.
Haïti possède deux quotidiens, la République dominicaine une demi-douzaine. Idem à Porto Rico. Et n’oublions pas Jamaïque, Trinidad, Barbade, qui en ont plusieurs. Mais voilà, ces pays possèdent une élite intellectuelle crédible, une élite économique qui investissent chez elle, une élite politique émancipée.
Un journal quotidien, au-delà de son patrimoine industriel et immobilier, au-delà de son personnel, au-delà de ses actionnaires et propriétaires, c’est aussi l’âme d’un pays. Pas de cri d’effroi devant la disparition de notre quotidien. Il est trop tard.
"Le journal ", comme nous l’appelons familièrement, n’est plus. Où allons-nous trouver les informations retraçant la vie quotidienne de nos quartiers et des citoyens anonymes ? Quel support va publier les tribunes libres des citoyens engagés ? Et les petites annonces ? Et les avis de décès ? Et les communiqués pratiques ? Et les programmes TV ? Quel journal écrit diffusera des informations crédibles et vérifiées ?
Espérons qu’un autre quotidien surgisse au plus vite du marasme dans lequel notre presse risque de s’effondrer avec la fermeture de "F.A".
Une vie de labeur pour beaucoup, qui ont passé trente ans ou plus au journal. Ouvriers de l’imprimerie, techniciens, cadres, commerciaux, employés de la distribution, personnel administratif, journalistes. Toutes et tous ont un attachement viscéral à une entreprise portée par ses clients, les lecteurs. Pas de larmes non plus. L’heure n’est plus aux lamentations. L’heure appelle de relever un nouveau défi, celui de la création d’un nouveau journal quotidien. Sans journal quotidien, un pays ou un territoire dévoile sa pauvreté économique, sa nudité intellectuelle, ses faiblesses. Rares sont les pays de la Caraïbe ne disposant pas d’au moins un quotidien.
Un journal quotidien reflète l’âme de son pays
Haïti possède deux quotidiens, la République dominicaine une demi-douzaine. Idem à Porto Rico. Et n’oublions pas Jamaïque, Trinidad, Barbade, qui en ont plusieurs. Mais voilà, ces pays possèdent une élite intellectuelle crédible, une élite économique qui investissent chez elle, une élite politique émancipée.
Un journal quotidien, au-delà de son patrimoine industriel et immobilier, au-delà de son personnel, au-delà de ses actionnaires et propriétaires, c’est aussi l’âme d’un pays. Pas de cri d’effroi devant la disparition de notre quotidien. Il est trop tard.
"Le journal ", comme nous l’appelons familièrement, n’est plus. Où allons-nous trouver les informations retraçant la vie quotidienne de nos quartiers et des citoyens anonymes ? Quel support va publier les tribunes libres des citoyens engagés ? Et les petites annonces ? Et les avis de décès ? Et les communiqués pratiques ? Et les programmes TV ? Quel journal écrit diffusera des informations crédibles et vérifiées ?
Espérons qu’un autre quotidien surgisse au plus vite du marasme dans lequel notre presse risque de s’effondrer avec la fermeture de "F.A".