Gay Pride : près de 400 personnes au Carbet selon l'organisateur

L'ambiance a duré jusqu'à tard dans la nuit (2018).
La deuxième édition de la Gay Pride s'est tenue ce dimanche 10 juin sur la place du coin au Carbet. La manifestation pour lutter contre les discriminations et l’homophobie a rassemblé près de 400 personnes selon l'organisation.
De la musique, des poudres de toutes les couleurs, une ambiance festive jusqu'à tard dans la nuit, la deuxième édition de la Gay Pride a tenu toutes ses promesses ce dimanche 10 juin sur la plage du coin au Carbet. 



Dès 15 heures, l'ambiance sur le site était féérique. Des balades à cheval aux allures de licornes étaient proposées à ceux qui avaient fait le déplacement.
Selon l'organisation, près de 400 personnes étaient présentes. Cependant, les participants semblaient tout de même un peu moins nombreux par rapport à la précédente édition. 
"L'année dernière, on a des gens qui sont venus voir ce que c'était la gay pride. Cette année on a des gens LGTB qui sont venus se montrer, c'est la vraie différence. Ça y est, ils se sont approprié leur fête, celle qu'on a créée pour eux vraiment parce que je pense que la Martinique mérite d'avoir cela. Aujourd'hui on voit des personnes se promener librement sans peur, sans animosité", précise Guy Ferdinand, l'organisateur. 



Un peu plus tard, c'est une ambiance de carnaval qui a fait la température monter d'un cran. Puis le DJ a poursuivi et clôturé cette soirée qui a pour objectif de lutter contre les discriminations et l’homophobie. "Toutes les discriminations on s'en fiche et on accepte tout le monde comme ils sont et on danse pour ça", affirme une participante. "Pour moi c'est plus une soirée d'ouverture d'esprit qu'autre chose. Après c'est sympa d'avoir ce genre de thème en Martinique parce que c'est vrai que c'est un peu tabou", ajoute un autre participant. 


L'organisateur se félicite de cette deuxième édition et espère que les choses vont continuer à évoluer. "Il y a quelques années les homosexuels ne pouvaient pas se promener ne ville, se tenir la main ni s'embrasser. On a fait un grand pas avec cette gay pride. La deuxième on a fait un grand pas, la troisième on fera un grand pas. On fera un défilé avec des chars quand les gens vont se sentir bien, quand ils se sentiront en sécurité et aimé par le reste de la population. Tout moun sé moun sé sa nou ka di jodi-a. Ils ont le droit de vivre, de respirer d'être heureux", ajoute Guy Ferdinand.