Les grévistes du GPAF acceptent d'avitailler les appareils aujourd’hui

Les salariés du GPAF ont accepté de ravitailler les avions de l’aéroport du Lamentin en carburant.
Les salariés du GPAF ont accepté de ravitailler les avions de l’aéroport du Lamentin en carburant suite aux dégradations météorologiques prévues dans la nuit de ce jeudi (17 août). Le personnel du GPAF rappelle qu’il reste toutefois mobilisé.
Du fait de prochaines dégradations météorologiques prévues dans la nuit, les avitailleurs ont travaillé normalement ce jeudi (17 août). Le mauvais temps en approche risque en effet de compliquer les rotations des avions vers la Guadeloupe et la Barbade. Les grévistes, ayant pleinement pris conscience du phénomène, ont décidé de ne pas pénaliser davantage les passagers, très nombreux en cette période de vacances.

Pas d’avancée dans le conflit social

Aucune avancée significative n’est à signaler sur le plan des négociations entre le entre les grévistes et leurs employeurs. Eric Picot, qui assiste les grévistes sur les demandes de réorganisations de l’agenda, souligne tout de même qu’il s’est entretenu de façon constructive avec Frantz Thodiard, le président du directoire de la SAMAC (Société de l’Aéroport de Martinique Aimé Césaire). Ce dernier serait actuellement en train de prendre connaissance des nouveaux éléments du dossier. Notamment que les discussions ont débuté très tardivement, car l’administration du GPAF qui gère l’approvisionnement des avions ne voulait pas admettre la présence de délégués syndicaux extérieurs à l’établissement.

Les grévistes campent toujours sur leur position : tant que GPAF ne lâchera rien sur l’embauche de deux nouveaux salariés pour faire face aux exigences du tableau de service, ils ne discuteront pas des autres points à l’ordre du jour des revendications. Sur ce point bien précis, la direction du Groupement Pétrolier Avitaillement Fort-de-France a proposé l’embauche d’intérimaires en cas de surcharge de travail ou de périodes de rush. Cette dernière proposition a été refusée par le syndicat des grévistes.