La Guadeloupe, carrefour mondial de la lutte contre la prolifération des sargasses. Jusqu’à ce 27 octobre 2019, un colloque réunit des experts et des politiques venus d’une dizaine de pays, dont le Premier ministre, Edouard Philippe. Que faut-il en attendre ?
Qui des sargasses ou des êtres humains va gagner la bataille entre ces deux espèces vivantes ? Comment les dizaines de millions d’habitants des littoraux des îles de l’archipel caraïbe et du golfe du Mexique pourront-ils surmonter d’éventuels nouveaux échouages massifs de ces maudites algues brunes ?
Il est à espérer que des réponses seront fournies à la fin du séminaire international organisé en Guadeloupe. Les scientifiques et les dirigeants politiques réunis pour ce colloque, le premier du genre, sont autant à la recherche de solutions que nous tous. Les participants venus d’une dizaine de pays et d’organisations internationales de notre région : Caricom, OECO, Brésil, Mexique, Floride, République dominicaine, Guyane, Guadeloupe, Martinique.
Le pari de la coopération internationale est tenté pour affronter un phénomène naturel créé par l’activité humaine. Nous avons savons globalement d’où proviennent ces véritables radeaux. Nous avons compris que leur prolifération est largement imputable au réchauffement du climat. Pourtant, nous ignorons encore les causes de leur brusque surgissement dans notre hémisphère depuis 2011.
Les algues proviennent de l’embouchure du fleuve Amazone, au large du Brésil. Une théorie veut qu’elles s’alimentent avec les nutriments rejetés dans l’océan Atlantique par l’industrie agro-alimentaire. Le gouvernement brésilien a sèchement réagi à ce qu’il considère comme des accusations sans preuves.
Autre hypothèse : les algues sont originaires de la mer des Sargasses, au large des Bermudes et dérivent vers le sud. Elles se nourriraient de la peinture anti-salissures des bateaux, l’anti-fouling, voire des rejets de chlordécone. A confirmer, ou pas.
Les algues sont apparues avant l’être humain. Les sargasses ont toujours habité l’Atlantique. De nombreux récits de navigateurs coloniaux s’y réfèrent. Sauf que leur densité et leur fréquence d’apparition dans notre quotidien nous est insupportable.
L’invasion par les sargasses est une catastrophe sanitaire, écologique, économique. Elle ne sera pas une catastrophe politique. Nos dirigeants ne veulent pas rester démunis ni résignés face à un phénomène aussi complexe qu’inattendu. La tenue de ce séminaire en Guadeloupe le montre bien.
Il est à espérer que des réponses seront fournies à la fin du séminaire international organisé en Guadeloupe. Les scientifiques et les dirigeants politiques réunis pour ce colloque, le premier du genre, sont autant à la recherche de solutions que nous tous. Les participants venus d’une dizaine de pays et d’organisations internationales de notre région : Caricom, OECO, Brésil, Mexique, Floride, République dominicaine, Guyane, Guadeloupe, Martinique.
Le pari de la coopération internationale est tenté pour affronter un phénomène naturel créé par l’activité humaine. Nous avons savons globalement d’où proviennent ces véritables radeaux. Nous avons compris que leur prolifération est largement imputable au réchauffement du climat. Pourtant, nous ignorons encore les causes de leur brusque surgissement dans notre hémisphère depuis 2011.
Un fléau inattendu, récent, massif
Les algues proviennent de l’embouchure du fleuve Amazone, au large du Brésil. Une théorie veut qu’elles s’alimentent avec les nutriments rejetés dans l’océan Atlantique par l’industrie agro-alimentaire. Le gouvernement brésilien a sèchement réagi à ce qu’il considère comme des accusations sans preuves.
Autre hypothèse : les algues sont originaires de la mer des Sargasses, au large des Bermudes et dérivent vers le sud. Elles se nourriraient de la peinture anti-salissures des bateaux, l’anti-fouling, voire des rejets de chlordécone. A confirmer, ou pas.
Les algues sont apparues avant l’être humain. Les sargasses ont toujours habité l’Atlantique. De nombreux récits de navigateurs coloniaux s’y réfèrent. Sauf que leur densité et leur fréquence d’apparition dans notre quotidien nous est insupportable.
L’invasion par les sargasses est une catastrophe sanitaire, écologique, économique. Elle ne sera pas une catastrophe politique. Nos dirigeants ne veulent pas rester démunis ni résignés face à un phénomène aussi complexe qu’inattendu. La tenue de ce séminaire en Guadeloupe le montre bien.