Ariel Henry à peine mis hors-jeu, les appétits de pouvoir s’aiguisent. Avant même de devoir s’entendre entre eux dans le cadre du conseil présidentiel, les 7 partis politiques et organisations de la société civile haïtienne semblent avoir le plus grand mal à désigner leurs propres candidats à la CARICOM.
Le nom de Leslie Voltaire semble se dégager pour le Fanmi Lavalas de Jean-Bertrand Aristide. Mais, c’est encore le flou pour le collectif du 30 janvier qui rassemble des partis majeurs de la vie politique comme le Parti haïtien "Tèt Kale".
Mais, le pire concerne le parti "Pitit Dessalin" qui entend imposer son propre conseil présidentiel composé entre autres des anciens sénateurs Jean-Charles Moïse et Guy Philippe, fraîchement sortis des geôles États-uniennes.
Guy Philippe a déclaré qu’aucun Haïtien ne devrait accepter une quelconque proposition de la communauté internationale.
Ces discours tranchent avec les propos optimistes du secrétaire d’État américain concernant la transition du pouvoir.
Rien de tout cela n’est facile. Rien n’arrivera du jour au lendemain. Mais au moins, il existe un plan. Un processus est en place pour y parvenir. Il est conçu et dirigé par des Haïtiens et il est soutenu par de nombreux pays dans cette hémisphère et partout dans le monde.
Antony Blinken, secrétaire d'État américain
En toile de fond de cette hasardeuse épopée politique, personne ne semble vouloir évoquer des acteurs pourtant essentiels. Les groupes armés qui contrôlent le pays jusqu’à nouvel ordre.