Haïti ne reconnaît pas la légitimé du président vénézuélien Nicolas Maduro. Pour la première fois, le pays s’est associé avec les États-Unis et d’autres pays membres de l’Organisation des États des Amériques, pour demander de nouvelles élections présidentielles au Venezuela.
Il s’agit d’un revirement étonnant. Quelques jours avant l’investiture de Nicolas Maduro le 10 janvier 2019, Bocchit Edmond, ministre des affaires étrangères d’Haïti avait déclaré que '"Haïti n’est pas disposé à abandonner un ami comme le Venezuela du jour au lendemain". Haïti était représenté à l’inauguration de Nicolas Maduro, par Lesly David, l'ambassadeur du pays au Venezuela.
Depuis, les États-Unis auraient mis la pression sur le régime du président haïtien de Jovenel Moise pour qu’il change sa position sur le Venezuela. C’est la première fois qu’Haïti s’aligne avec Washington contre la République Bolivarienne de Nicolas Maduro.
En 2017, Haïti avait rejeté une proposition de l’OEA (l'Organisation des États Américains), de suspendre le Venezuela de l’organisation.
Léon Charles, l’ambassadeur du pays au sein de l’OEA, a justifié ce revirement. Il rappelait qu’Haïti faisait partie d’une délégation qui s’est rendue à la frontière entre la Colombie et le Venezuela pour constater l’ampleur de la crise humanitaire et l’exode des vénézuéliens qui fuyaient la crise économique et sociale dans leur pays.
Les États-Unis ont applaudi la nouvelle position d’Haïti envers le régime de Nicolas Maduro.
Dans la Caraïbe, la République Dominicaine, les Bahamas, le Guyana, la Jamaïque et Sainte-Lucie ont voté en faveur de la résolution qui exige aussi la mise en place de nouvelles élections et la libération des prisonniers politiques. La Grenade n’a pas assisté à la réunion. Les abstentionnistes de la Caraïbe sont Antigua et Barbuda, la Barbade, Saint-Kitts et Nevis et Trinidad et Tobago.
Le Venezuela est un ami de la Caraïbe. Au moment où d'autres bailleurs de fonds ont refusé tout engagement financier avec Haïti et d'autres pays, le Venezuela leur a prêté plusieurs millions de dollars à travers le programme de PetroCaribe.
Depuis, les États-Unis auraient mis la pression sur le régime du président haïtien de Jovenel Moise pour qu’il change sa position sur le Venezuela. C’est la première fois qu’Haïti s’aligne avec Washington contre la République Bolivarienne de Nicolas Maduro.
#OAS Permanent Council Agrees "to not recognize the legitimacy of @NicolasMaduro's new term" #OEAconVzla #Venezuela
— OAS (@OAS_official) 10 janvier 2019
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En 2017, Haïti avait rejeté une proposition de l’OEA (l'Organisation des États Américains), de suspendre le Venezuela de l’organisation.
Léon Charles, l’ambassadeur du pays au sein de l’OEA, a justifié ce revirement. Il rappelait qu’Haïti faisait partie d’une délégation qui s’est rendue à la frontière entre la Colombie et le Venezuela pour constater l’ampleur de la crise humanitaire et l’exode des vénézuéliens qui fuyaient la crise économique et sociale dans leur pays.
La République d’Haïti croit fermement que le triomphe de la gouvernance démocratique demeure la voie royale en vue de faire face à cette situation (ambassadeur Léon Charles).
Les États-Unis ont applaudi la nouvelle position d’Haïti envers le régime de Nicolas Maduro.
Lors de cette réunion entre les pays membres de l’OEA, 19 d'entre eux ont refusé de reconnaître la légitimé de Nicolas Maduro. La résolution a été adoptée presque au même moment où il prêtait serment.Nous félicitons Haïti d’avoir pris cette position et de soutenir la démocratie dans l’hémisphère. Les États-Unis et l’histoire vont se souvenir de ceux qui se sont positionnés pour la liberté du peuple vénézuelien.
(Garret Marquis, porte-parole du conseil de sécurité américain).
Dans la Caraïbe, la République Dominicaine, les Bahamas, le Guyana, la Jamaïque et Sainte-Lucie ont voté en faveur de la résolution qui exige aussi la mise en place de nouvelles élections et la libération des prisonniers politiques. La Grenade n’a pas assisté à la réunion. Les abstentionnistes de la Caraïbe sont Antigua et Barbuda, la Barbade, Saint-Kitts et Nevis et Trinidad et Tobago.
Le Venezuela est un ami de la Caraïbe. Au moment où d'autres bailleurs de fonds ont refusé tout engagement financier avec Haïti et d'autres pays, le Venezuela leur a prêté plusieurs millions de dollars à travers le programme de PetroCaribe.