C’est la fin d’un bras de fer, le conflit entre La Poste et Hervé Pinto est terminé. Un accord a été rédigé ce lundi après-midi (17 juillet) entre la direction et l’avocat de ce salarié qui observait une grève de la faim depuis 34 jours.
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C’est une issue à laquelle peu de personnes auraient pu s’attendre en début de journée (lundi 17 juillet). Alors qu’Hervé Pinto se trouvait toujours devant le siège de La Poste à Fort-de-France, entamant son 34e jour de grève de la faim, à quelques kilomètres de là, au bureau de Place d’Armes au Lamentin, la direction entendait livrer sa position sur le conflit.
Mais des membres du collectif se sont invités à ce rendez-vous. Après un face à face tendu, des discussions commencent. Une médiation est proposée le 20 juillet par la direction, mais le collectif ne veut pas en entendre parler au regard de l’état de santé de Hervé Pinto.
Le directeur de la poste Jean-Claude Manéré se met alors en rapport avec sa direction parisienne. Deux heures plus tard, la fin du conflit est actée.
Hervé Pinto va retrouver son poste au centre de tri, les astreintes par jour de blocage devant le siège sont abandonnées. Il va bénéficier du temps nécessaire et d’un suivi médical pour se refaire une santé. Seule restera à régler la question d’une année de mise à pied.
Hervé Pinto était en conflit avec sa direction, car elle l’avait placé à un poste où il devait travailler aux côtés de personnes avec lesquelles il avait eu un conflit qui était allé devant la justice. Il demandait à réintégrer ses anciennes fonctions.
L’accord signé ce lundi fera l’objet d’un suivi par un médiateur, un accord que La Poste, dans un communiqué, dit avoir signé sous la contrainte.
Voir le document :
Mais des membres du collectif se sont invités à ce rendez-vous. Après un face à face tendu, des discussions commencent. Une médiation est proposée le 20 juillet par la direction, mais le collectif ne veut pas en entendre parler au regard de l’état de santé de Hervé Pinto.
Le directeur de la poste Jean-Claude Manéré se met alors en rapport avec sa direction parisienne. Deux heures plus tard, la fin du conflit est actée.
Toutes les demandes d’Hervé Pinto sont satisfaites
Le sourire est revenu sur son visage, encore faible, il a fait part de sa satisfaction :Interview d'Hervé Pinto
Hervé Pinto était en conflit avec sa direction, car elle l’avait placé à un poste où il devait travailler aux côtés de personnes avec lesquelles il avait eu un conflit qui était allé devant la justice. Il demandait à réintégrer ses anciennes fonctions.
L’accord signé ce lundi fera l’objet d’un suivi par un médiateur, un accord que La Poste, dans un communiqué, dit avoir signé sous la contrainte.
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