La dernière étude de l’INSEE sur l’insertion sociale et professionnelle des jeunes est éloquente : le chômage massif et l’émigration demeurent les deux choix auxquels sont contraints nos jeunes. Fatalité ?
Un jeune de moins de 30 ans sur trois vit dans un trou noir : ni en formation, ni en situation d’emploi. Chiffre terrible. Le tiers de nos jeunes ne sont pris en compte dans aucun dispositif d’insertion, ne bénéficie d’aucune perspective de travailler, ont décroché du système éducatif, quand ils n’ont pas abandonné l’idée d’embarquer dans le convoi de la société qui défile devant leurs yeux avides ou tristes.
Nous parlons là de jeunes femmes et de jeunes hommes condamnés à l’exclusion sociale, faute d’avoir pu obtenir un diplôme, ou bénéficié d’une formation professionnelle ou d’avoir eu la chance de trouver à s’employer, quand bien même ils seraient éduqués et formés. Nous parlons là aussi de personnes qui n’ont pas eu la chance d’avoir eu une seconde chance quand bien même elles auraient été en droit de l’attendre, qui sont devenus des laissés-pour-comptes.
Déjà que la proportion de jeunes dans la population s’amenuise au fil du temps, si désormais il faut résoudre cette complexe équation de l’absence massive d’une fraction de notre population du milieu du travail, l’imagination et l’audace sont les bienvenues. L’enjeu est à la hauteur du drame personnel et collectif que constitue cette carence : la délinquance et la criminalité font florès chez nos jeunes, même si les délinquants et les criminels ne sont pas tous des jeunes, évidemment.
Le départ non choisi vers d’autres cieux devient la norme pour ceux qui aspirent à une vie meilleure mais tous n’ont pas les moyens de cette ambition. En tout cas, nul ne pourra invoquer l’ignorance : notre jeunesse regarde ses aînés et attend des réponses à leur désarroi. Que lui répondre ?
Nous parlons là de jeunes femmes et de jeunes hommes condamnés à l’exclusion sociale, faute d’avoir pu obtenir un diplôme, ou bénéficié d’une formation professionnelle ou d’avoir eu la chance de trouver à s’employer, quand bien même ils seraient éduqués et formés. Nous parlons là aussi de personnes qui n’ont pas eu la chance d’avoir eu une seconde chance quand bien même elles auraient été en droit de l’attendre, qui sont devenus des laissés-pour-comptes.
Déjà que la proportion de jeunes dans la population s’amenuise au fil du temps, si désormais il faut résoudre cette complexe équation de l’absence massive d’une fraction de notre population du milieu du travail, l’imagination et l’audace sont les bienvenues. L’enjeu est à la hauteur du drame personnel et collectif que constitue cette carence : la délinquance et la criminalité font florès chez nos jeunes, même si les délinquants et les criminels ne sont pas tous des jeunes, évidemment.
Le départ non choisi vers d’autres cieux devient la norme pour ceux qui aspirent à une vie meilleure mais tous n’ont pas les moyens de cette ambition. En tout cas, nul ne pourra invoquer l’ignorance : notre jeunesse regarde ses aînés et attend des réponses à leur désarroi. Que lui répondre ?