Confrontées à d'importantes difficultés budgétaires, les mairies aimeraient réduire le coût des scrutins électoraux. D'autant que les aides accordées par l'État sont dérisoires.
•
Du pareil au même. L'organisation d'un scrutin en mairie coûte sensiblement le même prix, qu'il s'agisse d'une élection nationale (présidentielle) ou locale (municipales ou territoriales), soit mille cinq cents à deux mille euros en moyenne, la journée dans un bureau de vote. La somme inclut notamment, la mise à disposition des urnes, des isoloirs, du matériel de bureau et l'installation des panneaux électoraux durant la campagne.
En d'autres endroits, ces économies auraient pu être plus importantes, si les élus ne se faisaient pas remplacer par le personnel, pour les opérations de vote. La fonction étant gratuite pour les conseillers municipaux quand ils s'en acquittent, la mairie n'aurait eu que très peu de dépenses à effectuer. Sauf que la plupart des élus sont aux abonnés absents, obligeant le maire à engager des frais supplémentaires. Un problème, alors que les collectivités, aux finances déjà fragiles, ne disposent que d'une faible dotation de l'État pour ces exercices (environ l'équivalent d'une journée dans un bureau de vote).