L'heure n’est pas à l’affolement pour la directrice du SMTVD. Au lendemain de la décision de justice, le plan d’action est déjà bien avancé.
En plus d'optimiser l’espace, le Syndicat de traitement des déchets est sommé de sécuriser ses sites pour éviter les départs de feux. En moins d’un an, 22 incidents ont été relevés.
Onéreux pour le syndicat, et très incommodants pour les riverains au Prêcheur ou encore à Sainte-Luce. Plus de 80 personnes seront indemnisées à hauteur de 94 000 euros au total.
Nadia, propriétaire d’une maison au Diamant, ne figure pas sur la liste, mais elle se souvient de ces mois entiers enfermée chez elle sans pouvoir ouvrir ses fenêtres.
C’était il y a peut-être plus d’un an. Effectivement, la fumée, au moment où c’était le plus intense, on avait un petit peu de dépôts sur les voitures. C’était quand même désagréable. On a un enfant asthmatique, donc on était un petit peu embêté. (...) Il faut qu’ils prennent des précautions.
Nadia, habitante du Diamant
Des précautions qui resteront insuffisantes si le syndicat n’améliore pas ses performances en matière de tri sélectif, le seul moyen de réduire durablement l’engorgement des sites.
Depuis l’année dernière, nous avons prévu la remise en état de nos centres de tri. C’est vrai que c’est ce qui explique la surexploitation actuellement du centre de Petit Galion. Nous avons prévu également toutes les mesures de sécurité au niveau des sites par l’acquisition de tuyaux, pour la lutte incendie.
Marie-Claude Elie Marius, Directrice générale des services du SMTVD
Des aménagements évalués à plus d’un million d’euros et qui doivent être mis en place dans les trois prochaines années. Un coup dur pour la structure déjà surendettée et toujours sous administration de la Cour des comptes. Mais elle entend faire face sans dépasser son budget en rognant par exemple sur les dépenses de fonctionnement.