La présidente du Comité Martiniquais du Tourisme a appris, lors de la séance plénière du jeudi 1er mars, que la CTM ne la suivrait pas en ce qui concerne le budget de sa structure. Un véritable camouflet qui signifie, selon elle, que la cogestion n’existe plus au sein de la majorité.
•
En pleines discussions sur les orientations budgétaires, il semblait évident que les élus de la partie droite de la majorité avaient quelques choses en travers de la gorge.
En fait, ils venaient de recevoir une notification de la part du Conseil Exécutif sur la demande d’un retour au budget 2015 du Comité Martiniquais du Tourisme.
Ainsi, le budget restera à 12 millions d’euros contre les 14 millions qui étaient espérés. Karine Mousseau, la présidente du CMT laisse exploser une colère froide, dénonçant le peu de soutien apporté à un secteur dont les voyants sont au vert, et ce, sans concertation, pourtant entre partenaires de cogestion.
Écoutez Karine Mousseau :
Le Comité Martiniquais du Tourisme devra se contenter de son budget.
Mais cette affaire risque d’avoir des conséquences politiques plus graves. Yan Monplaisir, chef de file de Ba Péyi-a An Chans avait déjà tiré une première sonnette d’alarme, quand il avait exigé que le politique au pouvoir soit à l’écoute des acteurs économiques du pays.
Désormais, il évoque la possibilité que son groupe ne vote pas le budget 2018 du Gran Sanblé Pou Ba Péyi-a An Chans.
L’opposition, elle, observe tout cela, sourire aux lèvres.
En fait, ils venaient de recevoir une notification de la part du Conseil Exécutif sur la demande d’un retour au budget 2015 du Comité Martiniquais du Tourisme.
Une demande rejetée
Ainsi, le budget restera à 12 millions d’euros contre les 14 millions qui étaient espérés. Karine Mousseau, la présidente du CMT laisse exploser une colère froide, dénonçant le peu de soutien apporté à un secteur dont les voyants sont au vert, et ce, sans concertation, pourtant entre partenaires de cogestion.
Écoutez Karine Mousseau :
Interview Karine Mousseau (Cogestion)
Mais cette affaire risque d’avoir des conséquences politiques plus graves. Yan Monplaisir, chef de file de Ba Péyi-a An Chans avait déjà tiré une première sonnette d’alarme, quand il avait exigé que le politique au pouvoir soit à l’écoute des acteurs économiques du pays.
Désormais, il évoque la possibilité que son groupe ne vote pas le budget 2018 du Gran Sanblé Pou Ba Péyi-a An Chans.
L’opposition, elle, observe tout cela, sourire aux lèvres.