Presque un demi-siècle que l'AMPI (Association Martiniquaise pour la Promotion de l'Industrie) défend les intérêts de l'industrie locale. Mais il reste d'autres combats à mener, au premier rang desquels figurent la gestion des fonds européens et l'octroi de mer.
•
Que de chemin parcouru depuis la création de l'AMPI, il y a 44 ans ! Son fondateur, Bernard Hayot, voulait en faire un outil au service des industries, peu nombreuses à l'époque. Depuis, le secteur a pris de l'envergure. Avec ses 140 entreprises et plus de 4.000 salariés, c'est le principal exportateur de Martinique, devant la banane.
Sur ce point-là, les discussions avec l'Union Européenne promettent d'être serrées. Heureusement pour eux, les industriels de Martinique disposent de solides soutiens. L'AMPI fait en effet partie de la Fedom et de l'Eurodom, deux lobbies puissants, en négociations régulières avec le gouvernement et les instances européennes.
Dossiers de fonds européens en souffrance
Progression freinée par la gestion qu'on qualifiera de "laborieuse" des fonds européens, avec des dossiers en souffrance depuis cinq ans et donc des aides qui se font attendre. Résultat : les patrons investissent moins.Inquiétudes autour de l'octroi de mer mais solides soutiens...
Autre problème de taille pour le secteur : les incertitudes liées à l'octroi de mer. Le président de l'AMPI, Hervé Toussay, ne cache pas qu'une suppression de la taxe en 2020, comme le souhaite l'Union Européenne, serait "catastrophique pour nos industries, car elle nuirait à leur compétitivité".Sur ce point-là, les discussions avec l'Union Européenne promettent d'être serrées. Heureusement pour eux, les industriels de Martinique disposent de solides soutiens. L'AMPI fait en effet partie de la Fedom et de l'Eurodom, deux lobbies puissants, en négociations régulières avec le gouvernement et les instances européennes.