L'archipel de Saint-Vincent et les Grenadines veut se convertir aux énergies renouvelables. Selon le gouvernement local, la première centrale géothermique devrait être inaugurée en 2018.
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Chaque année, Saint-Vincent dépense 38 millions d’euros pour l’importation du fioul afin de produire de l’électricité. Un chiffre qui représente 4% du produit national brut. Or l’île, de nature volcanique, possède une ressource inépuisable en énergie géothermique. Mais le coût élevé de la construction d’une centrale pour convertir cette énergie renouvelable en électricité a toujours été l’obstacle principal à l’exploitation de la géothermie.
La construction de la centrale est le résultat d'un partenariat entre la compagnie d’électricité de Saint-Vincent et les Grenadines, le Canada et l’Islande. La centrale devait fournir 70 % des besoins énergétiques de l’île.
Une centrale en voie de construction
Aujourd’hui, l'archipel de Saint-Vincent et les Grenadines fait parti de l’IRENA (Agence Internationale de l’Énergie Renouvelable) une filière des Nations-Unies, basée à Abu Dhabi (Émirats arabes unis). L’IRENA a aidé Saint-Vincent et les Grenadines à obtenir un prêt de 13 millions d’euros du Fonds de Développement d’Abu Dhabi pour la construction de la centrale. Une somme qui s’ajoute aux 70 millions d’euros déjà bouclé pour la réalisation du réseau géothermique.La construction de la centrale est le résultat d'un partenariat entre la compagnie d’électricité de Saint-Vincent et les Grenadines, le Canada et l’Islande. La centrale devait fournir 70 % des besoins énergétiques de l’île.