Le "métropolitain" qui a tenu des propos racistes à l'égard des habitants et des policiers de Rivière-Salée, a été remis en liberté samedi après-midi (19 décembre 2020), à l'issue de sa garde à vue. Il est convoqué par la justice en mars 2021. Des manifestants réclament son départ.
Hier soir (19 décembre 2020), quelques personnes ont manifesté contre le racisme à l'appel du mouvement politique spirituel Mun, devant la maison occupée quartier Desmarinières à Rivière-Salée, par l'homme qui a tenu des propos racistes, vis-à-vis de ses voisins et de la police municipale, vendredi dernier (18 décembre 2020).
"Vous ne pouvez pas vivre au milieu des Martiniquais et insulter, mépriser leur culture", a-t-on entendu hier soir sous les fenêtres de l'homme concerné. "Linworans ka fè moun di bétiz" (l'ignorance fait dire des bêtises), commente Olivier Bérisson, le leader de Mun.
Quelques heures auparavant (samedi 19 décembre 2020), l'homme avait été remis en liberté, au terme de plus de 24 heures de garde à vue, après la plainte des voisins et le rapport de la police municipale. Il a reçu une convocation, pour une comparution devant le tribunal judiciaire de Fort-de-France en mars 2021, selon une source proche de l'enquête.
Ces propos ont suscité la colère au sein de la population en Martinique, toutes origines confondues. Au point qu'aujourd'hui, il est suggéré à l'auteur de ces propos de quitter non seulement la maison dont il est locataire mais il est aussi invité à quitter la Martinique. "Nous ne laisserons rien passer", ont martelé les manifestants.