Le dossier de l’eau connaîtra de vrais évolutions au cours des prochains mois. Il s'agit de trouver une solution pour le point sensible de Séguineau au Lorrain, des travaux pour améliorer la distribution et la nouvelle gouvernance pour gérer l'eau en Martinique.
Le terrain de Séguineau au Lorrain pour le passage de l'eau potable vers le centre et le sud, est au coeur des querelles politiques et des inimitiés entre les personnes à cause notamment d'affaires en cours devant les tribunaux.Aujourd’hui, pour éviter que les martiniquais ne subissent un carême 2021 aussi pénible que celui que nous venons de vivre, l’idée d’une réquisition préconisée par Alfred Marie-Jeanne, est écartée car elle ne pourrait être que provisoire.
La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), devra faire une demande de servitude, (d’ici au 7 novembre 2020) pour faire passer les canalisations nécessaires, comme le permet l’article L-152-1 du code rural. Ce sont les services de l’Etat qui ont trouvé cette solution...
Deuxième étape, il y aura une enquête publique d’une durée d’un mois. Et si tout se passe bien, un arrêté préfectoral pourrait être pris, en fin décembre 2020. Les travaux débuteraient aussitôt pour être livrés entre mars et avril 2021, juste avant le prochain carême.
Une indemnité devra être versée à Bernard Bally, propriétaire du terrain. Une indemnisation qui, toutefois, ne mettra pas un terme aux différents contentieux actuellement en cours devant les tribunaux, concernant ce terrain de Séguineau.
En juillet 2020, les acteurs et les financeurs de l’eau, ont travaillé sur les points les plus sensibles. Et ils sont parvenus à des besoins à hauteur de 18,6 millions d’euros pour les urgences en termes de canalisations et de réservoirs sur l’ensemble du territoire.
12,6 millions en provenance de l’Etat répartis comme suit :
♦6 millions d’euros, au titre du plan de relance.
♦5,5 millions de l'OFB (Office Français de Biodiversité)
♦1 million de la Préfecture de Martinique
Le reste de l’enveloppe proviendra de la CTM et des EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale)
En sachant que CTM et EPCI ont déjà fait connaître le montant de leurs souhaits :
Espace Sud : 7,7 millions d’euros
Cacem : 7,6 millions d’euros
Cap Nord : 3 millions d’euros
Il faudra désormais s'habituer à un nouveau signe : la SOCLE (Stratégie d’Organisation des Compétences Locales de l’Eau en Martinique).
C’est l’Office de l’Eau et la Deal (Direction de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement), qui ont travaillé sur ce document d’orientation politique de l’eau. Approuvé par les acteurs locaux, il vient d’être paraphé par la Préfecture.
À terme, il s’agit d’aller vers cette agence unique de l’eau, tant attendue. La SOCLE sera chargée de la production (forage et captage), et la distribution du précieux liquide.
Cette SOCLE devrait prendre forme au lendemain des futures élections territoriales de mars 2021 (si la date ne change pas).
La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), devra faire une demande de servitude, (d’ici au 7 novembre 2020) pour faire passer les canalisations nécessaires, comme le permet l’article L-152-1 du code rural. Ce sont les services de l’Etat qui ont trouvé cette solution...
Deuxième étape, il y aura une enquête publique d’une durée d’un mois. Et si tout se passe bien, un arrêté préfectoral pourrait être pris, en fin décembre 2020. Les travaux débuteraient aussitôt pour être livrés entre mars et avril 2021, juste avant le prochain carême.
Une indemnité devra être versée à Bernard Bally, propriétaire du terrain. Une indemnisation qui, toutefois, ne mettra pas un terme aux différents contentieux actuellement en cours devant les tribunaux, concernant ce terrain de Séguineau.
Des financements pour les canalisations et les réservoirs
En juillet 2020, les acteurs et les financeurs de l’eau, ont travaillé sur les points les plus sensibles. Et ils sont parvenus à des besoins à hauteur de 18,6 millions d’euros pour les urgences en termes de canalisations et de réservoirs sur l’ensemble du territoire.
12,6 millions en provenance de l’Etat répartis comme suit :
♦6 millions d’euros, au titre du plan de relance.
♦5,5 millions de l'OFB (Office Français de Biodiversité)
♦1 million de la Préfecture de Martinique
Le reste de l’enveloppe proviendra de la CTM et des EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale)
En sachant que CTM et EPCI ont déjà fait connaître le montant de leurs souhaits :
Espace Sud : 7,7 millions d’euros
Cacem : 7,6 millions d’euros
Cap Nord : 3 millions d’euros
Une nouvelle gouvernance de l'eau
Il faudra désormais s'habituer à un nouveau signe : la SOCLE (Stratégie d’Organisation des Compétences Locales de l’Eau en Martinique).
C’est l’Office de l’Eau et la Deal (Direction de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement), qui ont travaillé sur ce document d’orientation politique de l’eau. Approuvé par les acteurs locaux, il vient d’être paraphé par la Préfecture.
À terme, il s’agit d’aller vers cette agence unique de l’eau, tant attendue. La SOCLE sera chargée de la production (forage et captage), et la distribution du précieux liquide.
Cette SOCLE devrait prendre forme au lendemain des futures élections territoriales de mars 2021 (si la date ne change pas).