L'innovation dans l'agro-alimentaire : "il y a du travail" !

Avoir de bonnes idées, c'est bien, s'assurer qu’elles sont compatibles avec la demande du consommateur et le contexte concurrentiel, c'est mieux.  C'est, en somme, le discours du PARM, le Pôle Agro-alimentaire Régional de Martinique et de XTC Innovation, expert dans les tendances du marché alimentaire depuis plus de 20 ans. Ensemble, ils présentent ce jeudi (2 juin) une méthodologie marketing adaptée aux petites et moyennes entreprises pour favoriser l’émergence de produits innovants et réussir leur positionnement. 

Adaptation nécessaire pour s'imposer sur le marché, car le plus dur est de durer. Une étude nationale montre qu'un produit sur 2 sort du circuit de distribution six mois après son lancement. Constat qui vaut aussi pour la Martinique !

Des outils marketing au service de l'innovation

Les causes de ces échecs sont multiples: packaging pas assez innovant, coût trop élevé. Les professionnels paient aussi leur connaissance parfois approximative du marché, de la clientèle et de ses besoins. Certains d'entre eux ont dû ainsi faire marche arrière, après avoir constaté qu'ils n'avaient pas les moyens de leurs ambitions, en termes de positionnement.

"L’objectif du PARM est de proposer une offre d’accompagnement renforcée auprès des TPE et PME pour qu’elles s’approprient les outils marketing dans leur démarche d’innovation" (Katia Rochefort, directrice du PARM)

Pour éviter ces mésaventures, Katia Rochefort, directrice du PARM, demande aux industriels de "définir leurs objectifs marketing et commerciaux", "évaluer avec précision les attentes des consommateurs", "mieux connaitre le contexte concurrentiel", et "appréhender leurs freins et leurs limites". Une méthodologie en 10 étapes qui a l'avantage, selon ses défenseurs, d'être moins coûteuse qu'une étude de marché.

Le PARM, en tout cas, y croit. Il s'appuie sur les bons résultats de la méthode au national et à l'international. L'organisme propose d'accompagner ici les candidats dans leurs démarches. Près de 250 entreprises sont concernées, chez nous.