Les six syndicats mobilisés depuis une semaine dans les différents services et satellites de la CTM, sont toujours déterminés à obtenir "des engagements fermes" pour satisfaire leurs revendications.
Ils ont travaillé durant plusieurs heures vendredi dernier (29 septembre 2023), pour élaborer un autre protocole d'accord de fin de conflit "fidèle" à leurs attentes, après avoir refusé la version présentée par la Collectivité.
Cette copie révisée, comportant plus d'une trentaine de points et doit être présentée à l'Exécutif ce lundi 2 octobre.
Nous avons décidé de le réécrire car il était mal rédigé. Nous avons repris les éléments de façon rigoureuse, en les classant et en précisant nos demandes.
Christian Mialhe, porte-parole de l'intersyndicale
Les doléances du personnel concernent "l'application du droit du travail, l’amélioration des conditions des agents, la prise en compte de leurs carrières, des moyens supplémentaires pour effectuer les missions"...
Ce nouveau protocole "tient compte des demandes de tous les services de la collectivité et elles sont nombreuses" précisent les syndicats.
Dialogue "courtois et constructif"
L'intersyndicale qualifie le dialogue de "courtois et constructif" avec le patron de l'Exécutif, Serge Letchimy, depuis le début des négociations. Les 6 organisations espèrent néanmoins revenir auprès des salariés avec "des solutions concrètes" aux différents problèmes sur lesquels elles disent "alerter depuis trop longtemps".
Nous voulons des dates précises de mise en place de moyens pour répondre à nos demandes, pas d'estimation.
Marie-Claude Bapte, porte-parole de l'intersyndicale
Des services fonctionnent malgré le conflit
Les représentants des grévistes soulignent aussi que la collectivité "n'est pas complètement à l'arrêt". Au service de l'assistance familiale par exemple, "il y a une continuité des prestations" pour les enfants placés en foyer d'accueil.
Même constat au service de la paie, lequel reste "opérationnel", même sous tension selon eux, tout "comme certaines prestations dans les établissements scolaires".
Il y avait aussi déjà beaucoup de services qui fonctionnaient au ralenti, la grève est justement là pour que cette situation s'arrête.
Christian Mialhe
L'intersyndicale dit attendre "des signaux forts" du PCE (Président du Conseil Exécutif) et espère aboutir à un accord définitif durant la journée.