L’ouragan Beryl a fait au moins 4 victimes dans les Grenadines

Il y aura probablement d’autres victimes à signaler après le passage de l’ouragan Beryl dans les Grenadines. Pour l’instant les communications ne sont pas encore rétablies. Les infrastructures comme les ports et les aéroports sont abîmées. Les routes sont encombrées par les débris et des câbles électriques.

Les stations-service sont détruites et une forte houle empêche la livraison des secours. Les bateaux du garde-côte de la Grenade sont trop petits pour faire face à mer. 

Dickon Mitchell, Premier ministre de la Grenade, Carriacou et Petite-Martinique, demande aux pays voisins qui ont des bateaux de grande capacité de venir en aide pour transporter les aides humanitaires.

Il souhaite aussi obtenir les services d’un hélicoptère afin d’évacuer les malades et transporter les secouristes.

Le Premier ministre devrait se rendre à Carriacou dans les prochaines heures.  

Trinidad et Tobago, s’apprête à dispatcher des bateaux chargés de l’aide humanitaire.

Nous sommes les victimes et la preuve incontestable du réchauffement de la planète. Les pays responsables du changement climatique qui continuent à brûler les fiouls fossiles doivent mobiliser les ressources pour que nous puissions construire notre propre résilience et durabilité.

Dickon Mitchell, Premier ministre de la Grenade, Carriacou et Petite-Martinique

La lenteur des secours à Saint-Vincent et les Grenadines 

À Saint-Vincent et les Grenadines, le bilan est catastrophique. La population sur la grande île de Saint-Vincent est toujours privée d’électricité, d’eau potable et des communications.

À Union Island, 90% des habitations sont détruites ou abîmés. Les infrastructures comme l’aéroport et le port maritime sont hors service. 

L’île de Bequia n’est pas aussi endommagée que l’Union, mais selon un bilan provisoire, une personne est morte pendant le passage de l’ouragan.

Ralph Gonsalves, Premier ministre de Saint-Vincent et les Grenadines, a affirmé que le gouvernement a quelques économies pour faire face à ce type de catastrophe.

Ce fond a déjà été utilisé pour venir en aide à la population après l’éruption volcanique de la Soufrière en 2021 et pour épauler l’économie pendant la pandémie du Coronavirus.

La somme est insuffisante. On sera obligé d’emprunter. Malheureusement peu de pays et d’institutions financières accordent des aides ou des subventions.

Ralph Gonsalves, Premier ministre de Saint-Vincent et les Grenadines

À la Domininque, un pays souvent frappé par les catastrophes naturelles, le Premier ministre Roosevelt Skerrit a également évoqué les difficultés d’accéder aux financements pour réparer les dégâts causés par les catastrophes naturelles qui sont de plus en plus violentes et fréquentes.

Dans la Caraïbe, on dépense des sommes importantes pour faire face aux désastres. On aurait dû dépenser cet argent sur le développement de nos pays, sur l'éducation, la santé et les infrastructures.

Roosevelt Skerrit, Premier ministre de la Dominique

Irfaan Ali, président du Guyana et de la CARICOM, la Communauté caribéenne, a demandé aux pays membres de venir en aide aux îles dévastées par l’ouragan Beryl.