La Collectivité Territoriale fait le point sur la baisse des prix de 1000 produits de première nécessité

Caddie de courses dans un hypermarché.
Annoncée en avril 2022, l'initiative de la Collectivité pour lutter contre la vie chère se poursuit. Vendredi 24 juin 2022, le président de la commission attractivité développement économique, a dressé un point d’étape sur l’avancement des travaux relatifs à la baisse des prix de 1 000 produits de consommation courante.

Deux mois après le démarrage des consultations sur la vie cher en Martinique, les négociations initiées par la Collectivité Territoriale de Martinique semblent plutôt bien entamées. De véritables pourparlers ont démarré depuis le 31 mai 2022 pour faire baisser durablement les prix sur 1000 produits de consommation de la vie courante.

Ces ateliers de travail réunissent tous les acteurs économiques, de la grande distribution au transport de marchandises en passant par la douane, pour examiner les freins à la continuité territoriale.

(Re)voir le reportage de Corinne Jean-Joseph et Jean-Marc Kennenga :

Reportage de Corinne Jean-Joseph et Jean-Marc Kennenga ©Martinique la 1ère

Baisser l’octroi de mer à 0 sur ces produits

L’octroi de mer est au cœur de ces discussions. Une baisse de cette taxe afin d'inciter distributeurs, transporteurs et l'État à rogner eux aussi sur leurs marges.

Le travail entamé permet déjà de dégager des pistes d’actions. Reste maintenant à trouver un consensus fort avec l’État pour pérenniser cette baisse des prix.

L'épée de Damoclès que nous avons au-dessus de notre tête est aussi celle de nos concitoyens martiniquais qui en ont marre de payer trop cher. Vous me direz que cela était déjà le cas en 2009. Là, nous avons 13, presque 14 ans de rancoeur qui s'accumulent et qui donnent lieu à des choses que nous n'avons presque jamais vu sur le territoire. Il y a véritablement des négociations très fortes qui va falloir mettre en place avec des acteurs qui jusqu'à maintenant n'avaient pas besoin de bouger. Serge Letchimy (Président du Conseil Exécutif ,ndlr), est très disposé à tout mettre en oeuvre pour que la CTM pèse dans les discutions et les négociations, mais nous ne le ferons pas sans le concours de l'État. Le rôle de ces commissions est de mettre l'État au devant d'une responsabilité vis-à-vis d'un territoire éloigné. Là, je parle de continuité territoriale, d'un accompagnement sur le transport de marchandises de manière à baisser le choc du coût des transports de marchandises. Nous voulons quelque chose qui soit pérenne.

Alexandre Ventadour, président de la commission attractivité développement économique, répond à Audrey Govindin

Les négociations se poursuivent afin de trouver un véritable accord.