Sur les 1 117 personnes qui sont suivies au CHU de Martinique 714 sont des hommes, 399 sont des femmes et 4 autres sont des transsexuels.
Les contaminations se font lors de rapports entre hétérosexuels.
Les personnes qui sont traitées efficacement ne risquent plus de transmettre le VIH. Elles mènent une vie normale aussi bien pour leur sexualité que pour la procréation.
Le danger de transmission se situe au niveau des personnes qui ont la maladie sans le savoir. Entre 250 et 400 personnes sont dans ce cas en Martinique, selon le Corevih (Comité régionale de la lutte contre le VIH). Objectif zéro SIDA en 2030.
Pour pouvoir atteindre l'objectif d'une Martinique sans SIDA en 2030, c’est-à-dire zéro nouvelle contamination et zéro décès, l’ARS (Agence Régionale de Santé,) met en place une stratégie pour renforcer les actions et sensibiliser la population.
Tests et dépistage
L’utilisation du préservatif, au masculin et au féminin, est la méthode de barrière la plus efficace.
Le taux d’infection sexuellement transmissibles (IST), est élevé. La prévention contre le VIH et les IST est identique.
En cas de soupçon d’infection, les dépistages sont de plus en plus au point.
Il existe le test Elisa de 4e génération, réalisé gratuitement en laboratoire sans ordonnance, ni rendez-vous. Il permet un dépistage des infections récentes.
Il y aussi le test rapide d’orientation diagnostique (Trod) pour un dépistage rapide et un résultat en moins de 30 minutes qui doit être confirmé par un dépistage classique en cas de résultat positif.
Les autotests, disponibles en pharmacie, sans prescription médicale et sans autorisation parentale. Ils coûtent environ 28,40 euros.
Le traitement antirétroviral, est pris avant ou après une exposition par les personnes séronégatives.
Plusieurs organismes accompagnent les malades
Les Martiniquais peuvent s’appuyer sur les différentes structures d’information et de prise en charge : Action Sida Martinique, AIDES, le CHU de Martinique, le Corevih ou encore la communauté scolaire qui organisent des actions d’information et de prévention.
L’ARS Martinique et le Corevih invitent également les partenaires et acteurs institutionnels à s’impliquer auprès des personnes qui vivent avec le VIH par la signature d’une charte d’engagement.
Depuis la première journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er décembre 1988, l’amélioration de l’espérance et de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH ont beaucoup évolué.
Aujourd’hui, être séropositif, n’est plus une condamnation à mort.