Les membres du Bureau du Sénat ont été nommés. Mardi (3 octobre) les parlementaires ont renouvelé par un scrutin interne les nouvelles instances dirigeantes de la Chambre Haute. Lors de cette séance, la sénatrice Catherine Conconne, fraîchement réélue dès le 1er tour des sénatoriales du 24 septembre 2023, a été élue membre de cet organe.
Outre ses missions de Secrétaire Générale du mouvement La Martinique Ensemble, de Conseillère à l'Assemblée territoriale de Martinique ou membre de la commission d'enquête sur la situation de l'hôpital et le système de santé en France, la parlementaire intègre le Bureau du Sénat, en qualité de Secrétaire, aux côtés du président Gérard Larcher.
C’est d’abord une grande satisfaction parce que ce sont mes propres collègues qui m’ont proposé de participer au Bureau du Sénat. Ils y ont vu la reconnaissance de six années de présence, d’ardeur au travail (...) pour une meilleure reconnaissance de mon pays.
La sénatrice Catherine Conconne
La sénatrice martiniquaise rejoint ainsi les 26 autres sénateurs, membres du Bureau, parmi les 348 membres de la Chambre Haute.
Je refuse que l’on nous prenne pour des petits pays exotiques. Nous sommes des peuples fiers, dignes, assoiffés de développement, de meilleures approches sociales, de meilleures reconnaissances dans la République. Pour moi c’est très important que ce regard change, que les mentalités évoluent et je fais de mon mieux pour y contribuer dans les plus hautes instances de l’État.
La sénatrice Catherine Conconne
"J’ai beaucoup de chantiers prioritaires"
Le Bureau du Sénat est un organe collégial, où sont représentées toutes les sensibilités politiques, qui est appelé à prendre les principales décisions concernant l’organisation et le fonctionnement interne de l’institution sénatoriale. Il est renouvelé tous les trois ans.
J’ai beaucoup de chantiers prioritaires. Je participe à la commission des affaires sociales. C’est dans cette commission que je vais tout faire pour tenter d’améliorer la prise en charge des personnes âgées, des soignants, et pouvoir adapter au mieux des politiques d’autonomie et de grand âge à la réalité de notre pays. Le deuxième est la prise en charge de la santé mentale. Nous sommes en immense difficulté dans ce secteur.
Catherine Conconne